«Les caisses Desjardins du grand Saint-Jérôme sont très heureuses de s’associer à la Fondation de l’UQO. Ainsi, elles contribuent à l’essor de la région et permettent à des étudiants de la région de pouvoir apprendre et se développer ici même, dans les Laurentides», de souligner Jean-Claude Faucher, président du conseil d’administration de la Caisse Desjardins de Saint-Antoine-des-Laurentides. 
Ce don des deux caisses Desjardins du grand Saint-Jérôme sera divisé en tranche de 10 000 $ annuellement, sur une période de dix ans. Il servira à offrir des bourses pour les étudiants. Plus concrètement, la Fondation espère donner quatre bourses d’excellence pour le résultat académique, et six bourses pour souligner la persévérance scolaire. 
«Les bénéfices des contributions de donateurs comme les caisses Desjardins sont très concrets pour nos boursiers, nos chercheurs et la communauté universitaire dans son ensemble. En contribuant à la Fondation de l’Université du Québec en Outaouais, vous contribuez directement au développement du savoir et à l’accroissement de la qualité de la main-d’œuvre, au grand bénéfice de la population des Laurentides», de souligner le recteur de l’UQO, Jean Vaillancourt. 
Par la même occasion, la présidente d’honneur de la campagne de financement du pavillon de l’UQO, Sylvie Fréchette, a rappelé son engagement envers l’Université à Saint-Jérôme. «On souhaite amasser 1,5 million dans la communauté des Laurentides afin de soutenir les étudiants du campus de Saint-Jérôme et le développement de l’Université. Déjà, 58 % de cet objectif a été atteint par les bénévoles du cabinet de campagne», de souligner la championne du monde en nage synchronisée. 
Pour solliciter les donateurs, la Fondation mène sa campagne sous le thème Imaginez l’UQO. Cette campagne de financement vise à offrir des bourses aux étudiants de Saint-Jérôme, à doter d’équipements de pointe le campus en construction et à développer la recherche dans des créneaux porteurs pour la région. «Soutenir l’UQO, c’est offrir à toute une génération la chance de pouvoir apprendre, se développer, étudier ici même dans les Laurentides», d’affirmer Sylvie Fréchette.

Présentée sous forme de congrès, la journée a permis aux élèves d’avoir accès à plusieurs ateliers dont, entre autres, celui du comédien Hugo Dubé. 
L’école, un passeport pour la liberté
Première constatation: pas facile de maintenir en place une centaine d’étudiants, dont une poignée d’irréductibles indisciplinés. Cependant, grâce à la justesse du propos, la fougue de l’orateur et toute la souplesse de son esprit, Hugo Dubé a réussi un coup de maître en arrivant à maintenir leur attention plus de 10 minutes. Il est vrai que les observations du comédien avaient de quoi fouetter un auditoire que l’on sait parfois un peu blasé. 
Décrire la période de l’adolescence à un adolescent n’est pas une mince affaire. Lui dire que l’école n’est pas une prison, mais un passeport pour la liberté est encore plus difficile. Comment? En trouvant les bons mots pour ne pas paraître condescendant. 
«L’école permet de répéter avant le grand spectacle. Elle nous permet de pratiquer notre sociabilité, de mettre à l’avant notre côté utile, de nous adapter pour plus tard. Si vous comprenez ça, vous êtes à la porte de devenir des adultes et avez une longueur d’avance sur les autres», de mentionner le comédien. 
Selon ce dernier, on se forgerait une idée de son interlocuteur en seulement quatre minutes et cela prendrait jusqu’à six mois pour s’en défaire. 
«Prenons l’exemple d’un prof de maths qui voit son élève couché sur son bureau, les cheveux dans la face. Tout ce qui se dégage de lui, c’est qu’il n’aime pas les maths. Quelle empreinte allez-vous laisser à l’école? N’oubliez pas qu’on a la puissance de choisir et d’offrir une carte de visite différente de soi-même», exprime Hugo Dubé. 
Quand l’échec mène au succès
Relatant son expérience d’acteur, ce dernier indique qu’il ne l’a pas eu facile au début de sa carrière. Alors qu’il auditionne pour entrer à l’école de théâtre avec une scène de L’Avare, de Molière, un juge, manifestement calé sur la question, lui pose quelques questions auxquelles le jeune acteur est incapable de répondre. Résultat, son admission lui est refusée trois semaines plus tard. Mieux préparé, il se représente un an plus tard et réussit là où il avait échoué. 
«Je me souviens de ce moment-là, même après 25 ans, et il suscite toujours une émotion identique; l’envie de pleurer de joie. Vous savez, l’échec est le panneau qui mène au succès. Ce qui est grave, c’est répéter l’échec, de confier le conférencier. Alors, n’hésitez pas, allez voir les gens, faites le tour, regardez ce que l’on fait ailleurs. La célébrité n’est pas un but à atteindre, c’est le fruit d’un travail bien fait. Vous êtes à l’âge des possibilités. Soyez l’acteur de votre propre vie!»

Faire ou subir sa vie?

Cette année n’a pas fait exception et c’est avec splendeur qu’ils ont produit Charlie et la chocolaterie. Un spectacle marqué par de somptueux costumes et d’impeccables maquillages, le tout dans un décor tout à fait original auquel tous les jeunes spectateurs ont participé en y accrochant chacun une friandise de leur cru. Au total, quelque 80 élèves, majoritairement issus de la 4e et de la 5e secondaires, ont participé à la création du spectacle, qui en tant que comédiens, qui en tant que chanteurs, musiciens ou technicien. «L’activité est offerte sur une base volontaire et nous avons pour principe d’accepter tous ceux et celles qui ont envie d’y participer», explique à son tour Brigitte Prévost, coordonnatrice au pavillon des arts de l’Académie. 
Moisson Laurentides
Le coût d’entrée pour assister à pareil évènement? Une denrée non périssable, tout simplement. «Le but derrière ce projet est d’amasser le plus de denrées non périssables possible», indique Mme Beetz. Des denrées qui sont ensuite remises à Moisson Laurentides, un organisme qui se charge à son tour de les redistribuer parmi les organismes de la région. 
Cette année, près de 3 000 personnes ont assisté à l’une ou l’autre des dix représentations qui ont eu lieu au cours de la semaine du 7 décembre. Parmi eux, plusieurs écoles de la région, nommément l’école des Érables, l’école Saint-Pierre, l’école à l’Unisson, l’école d’Oka (cheminement particulier), l’école de la Clairière, sans compter tous les élèves d’Académie Sainte-Thérèse (niveau primaire), quelques garderies et bien sûr, les parents.

Don de 100 000 $ des Caisses Desjardins