«Le patinage de vitesse me permet de maintenir un bon niveau de condition physique, ce qui me permet de faire de la course à pied, a-t-elle mentionné. J’ai atteint mes objectifs et je suis plus que contente. Je ne pensais pas pouvoir gagner l’or au 3 000 mètres, donc je suis bien heureuse.»
C’est que, lorsqu’elle a participé aux Championnats provinciaux scolaires, elle avait terminé deuxième, mais il y avait beaucoup plus de filles à prendre le départ aux Jeux du Québec, donc elle ne savait pas trop à quoi s’attendre. Elle a finalement gagné avec plus d’une seconde d’avance.
Au 1 500 mètres, elle a joué de malchance, se retrouvant prise entre des concurrentes. «Quand tu cours et que tu ne peux y aller à ta pleine vitesse, tu brûles autant d’énergie, donc, c’est ce qui a coûté une autre médaille d’or à Gabrielle», a indiqué l’entraîneuse Catherine Gauthier.
Malgré cette belle récolte de médailles, la Térésienne n’a pas l’intention de quitter le patinage de vitesse pour l’athlétisme, du moins pour le moment.
«Peut-être un peu plus tard, mais pour le moment, je veux me concentrer sur le patinage de vitesse», a-t-elle conclu.