Créées par Jean-Paul Eid, les aventures de Jérôme Bigras étaient dignes des plus grands scénarios apocalyptiques de ce monde avec des épaves de galions espagnols traînant au fond de la piscine, des monstres marins se débattant dans la cave, des garde-robes menant directement au centre de la Terre ou encore des La-Z-Boy devenant des machines à voyager dans le temps. Bref, le quotidien à Bungalopolis n’avait finalement rien d’ordinaire.
Avec l’album Des tondeuses et des hommes, la maison d’édition La Pastèque nous permet justement de renouer avec ce sympathique personnage et ses délirantes aventures. L’album regroupe presque l’intégrale de cette série qui s’est déroulée sur une dizaine d’années, dont plusieurs inédits. Bref, avec cet album, les lecteurs d’aujourd’hui sont à même de constater que les auteurs de bande dessinée québécois avaient, à l’époque, bien de l’imagination. On n’a qu’à penser à cet épisode qu’il faut lire par transparence. Jérôme Bigras est de retour: attention à tous!