Dernière heure: alerte à la bombe au collège Lionel-Groulx

Cette décision administrative faisait suite à la publication d’une lettre cosignée par ces 11 enseignants dans Le Devoir du 31 mai dernier, et dans laquelle ceux-ci relataient leur perception des évènements du 15 mai dernier sur le campus, lors du déploiement de l’escouade antiémeute de la Sûreté du Québec et du rôle de la direction de l’établissement dans le cadre de ces évènements, plus particulièrement celui de la directrice générale Monique Laurin.
Dans une démarche visant le retrait immédiat des lettres au dossier des 11 enseignants, les intervenants ont soulevé le caractère particulièrement «injuste et démesuré» de l’action et la crainte de représailles maintenant présente pour l’ensemble des enseignants du Collège Lionel-Groulx et du Québec en général.
Ce qu’on déplore, c’est que dans un contexte particulier comme celui du 15 mai dernier, et dans la mesure où un cégep est d’abord et avant tout une agora, c&#8217;est-à-dire un espace de liberté, une telle mesure disciplinaire ne vient qu’ajouter au climat de peur qui persiste, nous dit-on, depuis la rentrée scolaire du 16 août dernier. «Nous ne sommes pas de simples subalternes condamnés à obéir. Le rapport d’autorité entre la direction du Collège et nous ne peut pas être le même qu’en entreprise», a plaidé Stéphane Chalifour.
Plus de quatre mois après ces évènements qui font désormais partie de l’histoire du Collège Lionel-Groulx, les enseignants, par la voix de M. Chalifour, tendent aujourd’hui la main à Monique Laurin. «Nous la prions de réviser sa décision en signe de sagesse et d’ouverture, ne serait-ce qu’en matière de civisme», a-t-il dit.
Jusqu’à maintenant, malgré un grief déposé par le syndicat et plusieurs rencontres, il semble que la direction continue de faire la sourde oreille aux doléances des enseignants.
Du côté du syndicat, on redoute la suite des choses, c&#8217;est-à-dire l’arbitrage. «À notre avis, l’arbitrage n’est pas souhaitable. La judiciarisation de ce dossier n’est pas la solution», a pour sa part faire valoir M. Milot.
Pétition
Du même souffle, une pétition comptant 4 377 noms au moment de la rencontre de presse, le 29 août dernier (deux jours plus tard, le chiffre avait atteint 5 029) a été déposée auprès de la direction du Collège, une initiative citoyenne à laquelle adhère aujourd’hui le syndicat et qui vise à inciter la direction à revoir sa position.
Près d’une centaine d’enseignants du Collège Lionel-Groulx auraient, nous dit-on, signé la pétition, sur les quelque 400 membres du corps professoral. Ce faible ratio s’expliquerait, avance M. Chalifour, par le climat malsain qui prévaut depuis dans le cégep et la peur de représailles.

Lionel-Groulx: on demande la levée des sanctions

Des travaux, rappelons-le, exécutés en trois phases, d’abord de la limite sud de Blainville jusqu’au boulevard de la Seigneurie, effectués en 2009, au coût de 6 millions de dollars, puis du boulevard de la Seigneurie jusqu’à la 84e Avenue, cette dernière portion venant tout juste d’être complétée, au coût de 3,4 millions de dollars.
Restera la phase III, c&#8217;est-à-dire la portion comprise entre la 84e Avenue et la limite nord de la ville, soit le boulevard Céleron. Estimés à 3,5 millions de dollars, ces travaux sont planifiés pour le printemps 2013. «Le Service du génie est d’ailleurs déjà en mode préparation pour les plans et devis de cette phase», de souligner le maire François Cantin.
Rappelons que l’ensemble des travaux entrepris par la Ville de Blainville découle de la Politique nationale de l’eau adoptée par le gouvernement du Québec en 2002, dont l’objectif principal vise la restauration et le renouvellement complet de tous les réseaux municipaux du Québec en 100 ans, soit 1 % par année. Or, selon l’étude effectuée par la Ville de Blainville, en 2008, il est apparu que la problématique majeure de son réseau d’alimentation en eau potable se situait en grande partie dans l’emprise de la route 117, soit 58 % des conduites problématiques, d’où les travaux entrepris à cet endroit l’année suivante.
«Il faut se rappeler que certaines de ces conduites dataient des années 60», a pointé le maire. Des travaux qui s’inscrivent, a rappelé ce dernier, «dans une volonté prioritaire de la Ville d’assurer une ressource d’eau fiable et de qualité et d’intégrer la notion de pérennité des réseaux pour les futurs citoyens de Blainville.»
Réfection de la chaussée
Concurremment aux travaux effectués par la Ville, le ministère des Transports du Québec (MTQ) entreprenait à son tour son programme de réfection des chaussées, sur le boulevard du Curé-Labelle, à Blainville. Aussi divisés en trois étapes, les travaux, débutés en 2009, ont d’abord visé la portion du boulevard comprise entre la limite sud de la ville (Sainte-Thérèse) et le boulevard de la Seigneurie. La seconde étape, du boulevard de la Seigneurie jusqu’à la 84e Avenue, est censée débuter au cours des prochaines semaines, alors que l’étape trois est prévue pour l’automne 2013.
Selon cet échéancier, il serait permis de croire que les chaussées du boulevard du Curé-Labelle en territoire blainvillois seront complètement neuves d’ici la fin de l’année 2013. Des travaux qui, au final, auront coûté quelque 5 millions de dollars.