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Débat au Collège Lionel-Groulx: dernier tour de piste pour les candidats de Groulx

Cinq des sept candidats de Groulx ont participé au débat au Collège Lionel-Groulx. Il s’agit de Raymond

Débat au Collège Lionel-Groulx: dernier tour de piste pour les candidats de Groulx

Publié le 31/08/2012

Le Collège Lionel-Groulx a reçu, mercredi dernier, cinq des sept candidats de Groulx pour un débat en vue de l’élection provinciale du 4 septembre.

Chapeauté et animé par Judith Trudeau, professeure de sociologie et de sciences politiques au Collège, le débat a donc réuni Raymond Archambault, du Parti québécois, Alex Munteanu, candidat indépendant, Hélène Daneault, de la Coalition Avenir Québec, Alain Marginean, d’Option nationale et Sylvie Giguère, de Québec solidaire. Deux absents, la candidate libérale Linda Lapointe, en raison d’autres engagements, et le candidat du Parti vert du Québec, Alec Ware, qui s’est désisté à la dernière minute, a-t-on indiqué.

C’est donc à un dernier tour de piste avant le scrutin que les candidats ont été conviés. La tribune offerte s’est révélée précieuse puisque plusieurs dizaines d’étudiants s’étaient massés au Carrefour étudiant afin d’entendre ce que les candidats avaient à dire. «L’idée n’est pas de se chicaner, mais plutôt de dire en quoi votre position vous distingue des autres partis», avait au préalable avisé Mme Trudeau.

Chaque candidat a ensuite bénéficié d’une minute pour se présenter avant que le débat ne s’amorce. Au programme, quatre grands thèmes ont été abordés, soit l’éducation, la santé démocratique, l’économie et projets sociaux et enfin, l’identité et la question nationale.

Éducation

De façon sommaire, mentionnons que le thème sur l’éducation a retenu l’attention. On y a exprimé des positions variées sur la question des frais de scolarité, entre autres, qui ont oscillé entre la gratuité scolaire, de la maternelle aux études doctorales à une hausse des frais de scolarité, en passant par le statu quo.

«Dès le lendemain de notre élection, nous annulerons la hausse des frais de scolarité et nous abolirons la loi 12. Nous tiendrons également, dans les 100 jours, un sommet sur le financement des universités auquel le tiers des sièges sera occupé par des étudiants», a déclaré d’emblée le candidat péquiste.

Or, si les candidats de Québec solidaire, Option nationale et indépendant se sont tous prononcés en faveur de la gratuité scolaire, la candidate de la CAQ, Mme Daneault n’a pas hésité à qualifier de «leurre» cette idée de la gratuité. «Ça sort de nos poches, d’une façon ou d’une autre», a-t-elle pointé, d’avis qu’il est préférable de bonifier le programme de prêts et bourses pour aider les moins nantis à accéder aux études.

Aucun des trois candidats en faveur de la gratuité n’a été en mesure de chiffrer la gratuité. «Faudrait d’abord voir où la piscine coule et ensuite colmater la brèche», a imagé le candidat Alain Marginean. Parce qu’en ce moment, a-t-il poursuivi, c’est comme si on demandait aux enfants qui suivent un cours de natation d’apporter un verre d’eau afin de remplir la piscine.