Figure de proue dans la région des Laurentides, le CCL œuvre pour informer le milieu et participer au rayonnement des ressources culturelles des Laurentides.
Ainsi, comme en témoigne le rapport d’activités 2014-2015, plusieurs réalisations se sont soldées par des succès.
Le site Internet du CCL a connu une augmentation de fréquentation de 8 % par rapport à l’année précédente avec plus de 53 000 pages vues. On compte 656 abonnés Twitter et plus de 2 650 abonnés Facebook, une autre progression de plus de 10 %. Plusieurs campagnes ont été menées afin que chaque membre individuel du Conseil de la culture des Laurentides complète sa fiche personnelle sur le site. Ce faisant, en quatre mois, on a observé une augmentation de 25 % du nombre de fiches remplies pour un total de 62 %.
Notons également la 25e édition des Grands Prix de la culture des Laurentides, qui s’est tenue le 6 novembre 2014 à Saint-Jérôme. Cet événement annuel a permis la remise de 10 500 $ en prix et bourses.
Plan d’action 2013-2016 
Transmettre de l&#8217;information vers le milieu culturel et les autres secteurs par la mise en œuvre du plan de communication, au cours des trois prochaines années.
Communiquer les enjeux et les orientations régionales en culture au moyen d&#8217;une tournée régionale de 10 rencontres au cours des deux prochaines années.
Agir comme voie de transmission entre le milieu et le grand public: participer aux projets en tourisme culturel.
Assurer une présence active auprès des élus (plan de communication élections municipales 2013) et faire la promotion du service «politique culturelle».
Recenser les artistes et organisations culturelles en vue de diffuser un répertoire Web complet (en partenariat avec CLD, MRC municipalités).
Publier et diffuser le bulletin courriel, assurer une présence sur Facebook, etc.
Organiser les Grands Prix de la culture des Laurentides
(source : www.culturelaurentides.com)

Conseil de la culture des Laurentides: sous le signe de la continuité

Ce lundi pluvieux en aura découragé plus d’un à se rendre sur le site gazonné du parc Claude-Jasmin, mais ceux qui s’y sont pointés sont repartis enchantés par cette soirée jazzy aux couleurs orientales.
Si le Quintet porte un nom si étrange, c’est que l’initiateur du groupe se nomme Huu Bac et est originaire du Vietnam.
Arrivé au Québec à l’âge de deux ans, a-t-il confié, ce dernier a adopté le mode de vie de ses nouveaux compatriotes, mais il a voulu aussi rendre hommage à sa culture orientale en créant de belles pièces musicales inspirées de son histoire culturelle, après avoir complété sa formation musicale en guitare jazz. C’est ainsi qu’est né le Huu Bac Quintet, en 2013.
Avant, Huu Bac a collaboré avec le Cirque du Soleil, en participant à l’enregistrement de la trame sonore du spectacle Totem ainsi qu’à Canotgraphie, l’un des projets mis en scène par l’original Robert Lepage. C’était en 2009-2010.
Depuis, le musicien s’est orienté vers la composition et sa mémoire de son autre vie lui est revenue. Pour le plus grand plaisir des spectateurs d’ailleurs.
Accompagné de Marie-Neige Lavigne, au violon, d’Étienne Mason, à la batterie, de Jean-Félix Mailloux, à la contrebasse et de Jérôme Beaulieu, au piano, Huu Bac a lui-même démontré son immense talent à manier plus d’un instrument de musique.
En plus de la guitare classique et de la Quena, une flute péruvienne, le néo-Québécois a également sorti son monocorde vietnamien, le Dan Bau, et sa vièle chinoise, connue sous le nom de Erhu. Ces deux instruments apportent une sonorité asiatique à une interprétation jazzy, ce qui a rendu le spectacle plutôt singulier et fort joli.
Le quintette a interprété huit pièces originales. L’introduction du Dan Bau et du Erhu, dans les deux premières pièces, a donné un effet fort joli.
En milieu de spectacle, le multi instrumentiste Bac a raconté à l’assistance comment il était sorti clandestinement du Vietnam avec ses parents, avec tous les risques que cela comportait.
Pour leur rendre hommage, il a composé la pièce sentimentale Les routes de mer, qu’il a curieusement interprétée à la guitare tandis que sa collègue Marie-Neige apportait, avec son violon, une touche nostalgique à l’ensemble.
Le quintette a ensuite enchaîné avec une pièce nettement plus rythmée, destinée à Chili, la nièce de Huu Bac, qui aime bien danser. Celui-ci n’a pas non plus oublié la ville où il a grandi, Salaberry-de-Valleyfield, en lui composant une pièce intitulée Sunshine on the Valleyfield.
En finale, le musicien a plongé les spectateurs dans Les eaux du Mékong, le fleuve situé dans sa région natale, au Sud du Vietnam. Certainement le morceau le plus jazzy du concert.
Le spectacle du Huu Bac Quintet est original. La touche asiatique ancestrale apporte une belle douceur au jazz, un style musical plus contemporain. Un groupe à découvrir et qui se reproduira d’ailleurs derrière l’église des Patriotes, à Saint-Eustache, le 19 juillet.

Spectacle du Huu Bac Quintet: une touche asiatique pour le retour des Beaux Lundis

C’est le cœur léger, fière d’avoir été sélectionnée parmi les 24 demi-finalistes, que Joanie montera sur la scène du mythique Palace de Granby, le 21 août prochain, cette même scène où des artistes tels Isabelle Boulay, Linda Lemay, Pierre Lapointe et Jean Leloup, pour ne nommer que ceux-là, ont été couronnés avant elle.
«Je suis déjà gagnante d’avoir atteint cette étape en compagnie de 23 auteurs-compositeurs», a lancé d’emblée Joanie qui, à titre de demi-finaliste, aura notamment l’opportunité de participer à des ateliers ainsi qu’à des formations en lien avec le développement de sa carrière, en plus d’assister à une quinzaine de conférences reliées au marché actuel de l’industrie du disque et du spectacle.
«Ce festival est une école en soi. Il nous aide à définir quel artiste on est vraiment, à faire un avec nous-même en tant qu’artiste», a ajouté celle qui a impressionné les juges en auditions avec ses interprétations de Au nom des frustrés de Linda Lemay, Trop forte de Maurane et La Voix humaine de Catherine Major, trois chansons qui correspondent bien à son style musical et qu’elle interprètera d’ailleurs à nouveau en demi-finale.
Elle n’a pu s’empêcher
C’est par un heureux hasard que Joanie s’est inscrite au Festival international de la chanson de Granby, elle qui, en se rendant à Granby pour une séance de photos avec le photographe officiel du festival, Bertrand Duhamel, a alors appris qu’on y acceptait aussi les interprètes. 
Sollicitée de toute part et jouissant déjà d’une certaine notoriété depuis sa dernière participation à La Voix, au printemps de 2014, elle aurait pu laisser les concours de côté, mais celui de Granby occupe une place particulière dans son cœur.
«Après deux saisons de La Voix, a raconté Joanie, je m’étais dit que c’en était assez des concours, mais c’était un rêve de petite fille de participer à celui de Granby. J’en entends parler depuis toujours.»
La grande finale du festival aura lieu le 28 août. Le grand gagnant méritera une bourse de 10 000 $, un mentorat accompagné d’un fonds de développement de carrière de 25 000 $ en plus de son laissez-passer pour la tournée Granby-Europe qui se déroulera en mars et avril 2017. Au total, plus de 140 000 $ en prix seront remis.
Soulignons qu’outre le concours de chant, le Festival présente également une programmation étoffée qui s’échelonnera du 19 au 29 août et qui mettra entre autres en vedette Alex Nevsky, porte-parole de cette 47e édition et lui-même demi-finaliste en 2009.
Pour consulter l’horaire détaillé : [ficg.qc.ca].

Joanie Roussel est demi-finaliste à Granby