L’orchestre semi-professionnel a déjà conquis son public boisbriannais, notamment lors du concert de clôture de la série des Beaux Lundis, et il faut dire que leur choix de pièces se veut populaire et accessible à tous les publics.
Vous entendrez donc des interprétations de musiques de film telles qu’Indiana Jones, Star Wars, le Fantôme de l’Opéra ainsi que le premier mouvement de la 5e symphonie de Beethoven. On vous proposera aussi Sleeping beauty, de Tchaïkovski, en ouverture de concert.
«Il s’agit d’un concert axé vers le public», de dire le chef d’orchestre qui présentera aussi deux solistes, nommément les violonistes Adrianne Lachance et Ann-Christine Kaeser, pour jouer l’Humoresque de Brahms.
Les habitués de ces pages se souviendront que Jean-François Renaud avait lancé le concours Chef d’un jour, destiné aux jeunes musiciens de la région désireux de vivre une expérience de direction d’orchestre.
Or, les musiciens de l’OSBL ont sélectionné Tristan William Renaud, 15 ans, qui dirigera son père au piano dans Toccate et Fugue en ré mineur, de Bach, puis Charlotte Mallette-Savard, 12 ans, qui dirigera l’orchestre dans Somewhere in time, de John Barry. Il faut savoir que six jeunes musiciens se sont présentés au concours et que chacun y a trouvé une expérience artistique absolument unique.
Il n’en coûte que 20 $ pour ce concert fort sympathique de l’OSBL et sachez, en terminant, que l’église Sacré-Cœur est sise à l’angle de la rue Blainville et du boulevard Labelle, à Sainte-Thérèse. Les billets sont disponibles sur place et il en restait une cinquantaine au moment d’écrire ces lignes.

Concert classique à l’église Sacré-Cœur

Quelque 46 étudiants issus du cours Production médiatique portaient alors devant le public le fruit de connaissances acquises au cours des deux dernières années au collège Lionel-Groulx. Six courts-métrages, une émission culturelle et deux revues, voilà donc le menu d’une soirée festive dont le carburant principal demeure avant tout la créativité.
Cette capacité, ou du moins cette enthousiaste volonté de transformer une idée en œuvre d’art se sera donc manifestée sur la pellicule, alors qu’on nous prenait pour témoins de la vie qui passe, notamment quand elle se manifeste de l’intérieur et qu’elle mène son protagoniste «là où il se sent le mieux», de la ville à la forêt, comme l’Étienne de 239, rue des Ancêtres, un film d’Émilise Lessard-Therrien, qui lançait fort bien cette soirée.
La chose précédait de quelques bonnes enjambées un autre bijou intitulé Je porte mon film, présenté en deuxième partie, un essai éminemment personnel de Francis Cyr-Barette qui tient, en fait, en trois mots («Moi, mon film…»), une réplique mise dans la bouche de personnages évoluant sur le site d’un ciné-parc apparemment désaffecté. Nous avions là, nous a-t-il semblé, un véritable film d’artiste, une œuvre de questionnement et de réflexion sur le médium cinéma et sa portée, son bouillonnement d’idées et d’émotions, le tout bénéficiant d’un traitement nerveux et d’une esthétique pleinement assumée et cohérente.
L’amour-obsession-jalousie-qui-détruit était vécu jusqu’au bout du poing dans Réflexion, un film de Roxanne Julien, qui précédait une œuvre d’anticipation de Samuel Godard, lequel imaginait un monde sans issue, peuplé de dangereux zombies. Il y avait aussi Dualité, de Jean-Philippe Baril, deux histoires de couple pas très jojo qui périclitent dans l’alcool pour un, la violence pour l’autre, de même que Blanchi, de Samuel Landry, qui relatait un épisode de criminalité juvénile, teinté de poudre, d’alcool, de sexe et d’un certain humour.
Le tout était entrecoupé d’un magazine culturel tourné en mode télé, une jolie réalisation de Samuel Brisebois qui, suivant les pérégrinations de son animatrice Émilie Poirier, nous faisait découvrir un pan de la relève artistique en animation 3D, en humour et en musique.
Enfin, la proposition globale contenait également deux revues tout en couleurs et sur papier ciré, l’une appelée Le Goinfre, un projet dirigé par Amélie Hogue, avec la complicité de Geneviève Lavertue, Maude B. Corbeil et Krystel Thibault. On y traite de bouffe, dans un angle qui n’exclut pas la mode, la science, le cinéma et surtout la passion pour tout ce qui fait vibrer la papille.
Pour sa part, le rédacteur en chef de la revue In Extremis, Olivier Lefebvre, comptait sur ses collaboratrices Camille Villeneuve, Laurence Larose et Josyanne Grenier pour produire un numéro qui parlerait de cinéma, de graffiti, d’arts visuels, de musique et de tatouage, tout en proposant des sorties peu coûteuses puisque, dit-il, «avec notre PM M. Charest, il faudra se boucler la ceinture pour s’instruire l’année prochaine.» 
À noter que cette cohorte de finissants s’exécutait sous la responsabilité des enseignants Pierre W. Fontaine et Pascal Gemme.

De production médiatique en festival

Le Club des aventuriers du livre n’a de cesse de se renouveler afin d’offrir des animations toujours plus intéressantes aux jeunes lecteurs. C’est pourquoi l’été 2011 sera placé sous le signe de l’humour, avec le slogan Un été à pouffer de lire.
Rappelons, pour la petite histoire, que les bibliothèques publiques des trois grandes régions administratives de Laval, Laurentides et Lanaudière conjuguaient leurs expertises pour fonder le Club des aventuriers du livre, en 1995, afin d’animer la lecture auprès des jeunes de 7 à 14 ans.
Et le succès ne s’est jamais démenti puisque, depuis sa fondation, ce sont quelque 80 376 jeunes lecteurs qui s’y sont inscrits. L’année 2010 fut particulièrement bonne avec 4 032 lecteurs qui ont assisté à 271 animations et lu 61 631 livres.
L’année précédente, la Librairie Sainte-Thérèse commanditait la première édition du concours Le livre préféré de Lancemot, dont les jeunes étaient les juges. Depuis, le libraire remet une bourse de 1 000 $ à partager entre l’auteur et l’illustrateur du livre préféré des aventuriers.
«C’est une mission d’intéresser les jeunes aux livres», de témoigner la mairesse Sylvie Surprenant, en qualifiant les espaces intimes de la bibliothèque de Sainte-Thérèse, avec café et foyer, de «deuxième salon des citoyens».
Il faut savoir qu’un comité régional formé des responsables de l’animation des différentes bibliothèques se charge, dès l’automne, du choix du thème, ainsi que du développement des outils promotionnels et l’élaboration d’activités et de spectacles, en plus de sélectionner quelque 200 nouveaux titres.
On se promet donc une ribambelle de jeux loufoques et d’ateliers hilarants, mais les enfants ne voudront certes pas manquer l’amusant spectacle de Flash Boum et Patatra intitulé Jack et le haricot magique.
Pour tout savoir quant à cette 17e édition du Club des aventuriers du livre et la vingtaine de bibliothèques qui y collaborent, vous n’avez qu’à taper les lettres [www.aventuriersdulivre.qc.ca] sur un moteur de recherche. Il suffit de cliquer sur l’onglet <Il était une fois> pour connaître tous les détails de participation au Club.