Dans la foulée, la Coalition a également fait parvenir une lettre aux parents d’enfants fréquentant le réseau des garderies privées, en date du 28 novembre dernier, afin de solliciter leur appui pour signer la pétition. «Ce n’est pas au gouvernement de choisir pour les parents l’endroit où faire garder leurs enfants. Ce choix revient entièrement à vous, parents, qui devez avoir un choix équitable dans les services de garde. Ce que Mme Marois veut faire, avec le prochain appel d’offres, c’est de prendre l’argent des contribuables pour investir dans le béton au lieu de prendre en considération nos garderies déjà existantes. Nous demandons au gouvernement de rendre les places qu’occupent vos enfants dans nos installations équitables et de les convertir à 7 $», peut-on lire dans cette lettre.
Un peu plus loin, il est également mentionné que cette conversion «aurait pour effet d’avoir un coût beaucoup moins exorbitant pour les contribuables et ainsi rendre le réseau des garderies beaucoup plus équitable pour les familles québécoises».
En date du 29 novembre, la pétition, qui demeurera en ligne jusqu’au 4 décembre, comptait 3 399 signatures.
Rencontre avec la ministre de la Famille
Rappelons qu’une rencontre entre les gens de la Coalition, à savoir Prescillia B. Boily, fondatrice et porte-parole de la Coalition des garderies privées non subventionnées du Québec, Marie-Claude Collin et Line Fréchette, également fondatrices, et la ministre de la Famille, également ministre responsable de la région des Laurentides, Nicole Léger, est survenue le 1er novembre dernier.
Au cours de cette rencontre, la Coalition a pu faire valoir son point de vue, c&#8217;est-à-dire de tenir compte de la solution des garderies privées non subventionnées dans l&#8217;équation afin de créer rapidement de nouvelles places en garderie. Cette option permettrait d&#8217;économiser temps et argent, soutient-on, puisque les infrastructures sont déjà construites et conformes aux normes.
Le ministère de la Famille reconnaît présentement 227 334 places subventionnées en garderie au Québec, auxquelles s’ajoutent 33 032 places non subventionnées aussi reconnues par le ministère, pour un total de 260 366 places, en plus des 28 000 nouvelles places à 7 $ récemment annoncées par le gouvernement Marois. Toujours selon la Coalition, le taux d&#8217;occupation actuel des places en garderies privées non subventionnées varie entre 60 % et 70 %, portant à environ 11 562 le nombre de places présentement vacantes.
Pour signer la pétition en ligne: [www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-3397/index].

On se rappellera qu’en dépit d’une importante subvention du ministère de la Culture et des Communications, l’apport de la collectivité se doit d’être majeur puisqu’elle devra amasser un montant de 390 000 $ d’ici 2014. Même si tout se déroule plutôt rondement jusqu’à maintenant, un partenaire majeur vient de se joindre à cette collecte en annonçant sa contribution financière sur une période de trois ans. En effet, la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville a annoncé publiquement son engagement à la cause sociale.
«La Caisse est très fière de supporter des défis de cette envergure. Ce sont des valeurs importantes que nous prônons, car il s’agit de notre patrimoine. Et la sauvegarde de l’église est importante pour les générations futures», de dire le directeur général de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville, Joé Bélanger.
Parrains
Le comité de financement pour la sauvegarde de l’église a par ailleurs confirmé son intention de trouver 10 parrains pour les assister dans cette campagne de financement. La Caisse Desjardins est donc le premier d’une série de dix.
«Nous sommes très heureux de cette implication de la part de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville puisque nous atteignons une étape importante de notre collecte de fonds, soit 100 000 $», a indiqué pour sa part le président de la campagne de financement, Luc Daigle.
Odyscène
Signe évident que la sauvegarde de l’église touche le cœur de plusieurs organismes de la région, le diffuseur Odyscène a décidé de tenir un concert de Marc Hervieux, le 8 décembre prochain, à 20 h, à l’église. Cette association permettra au comité de financement de recevoir 50 % des profits réalisés au cours de la soirée.
«Même si le concert est présenté à guichets fermés, nous allons tenter de débloquer des billets supplémentaires», de promettre Gilles Dessureault, directeur général d’Odyscène. «C’est une première pour nous que de présenter un concert à l’église et j’espère que ce ne sera pas le dernier», dit-il.
Les gens intéressés à faire un don peuvent le faire en communiquant au 450-435-9515 ou en laissant un message à Annie Fournier.

Restauration du toit de l’église Sainte-Thérèse-d’Avila: un partenaire majeur fait son entrée

Le projet en question? Aménager la cour d’école pour en faire un terrain de soccer, avec gradins pouvant accueillir quelque 850 personnes et divers aménagements paysagers, incluant l’installation de tables, de bancs et de supports à vélos. Il s’agit d’un projet prévu en trois phases et dont les coûts sont estimés, selon l’architecte paysager Mark Romanelli, à 180 000 $.
Or, afin de financer le tout, l’école secondaire Rive-Nord s’est inscrite à un concours organisé par Aviva, une compagnie d’assurance. Le prix à gagner? 150 000 $! De quoi mettre en branle le projet qui, manifestement, rassemble déjà l’entièreté de la communauté étudiante, incluant les enseignants, les membres de la direction, les parents, la Commission scolaire et même la Municipalité de Bois-des-Filion. «Nous sommes présentement en pourparlers avec la Ville pour aménager aussi un terrain de basketball, juste à côté de celui de soccer», indique Mme Allaire.
Aussi impliqué dans tout le processus, le président de l’école, Étienne Gariépy-Girouard, un élève de la 5e secondaire, voit en ce projet une belle façon de donner au suivant. «Mon rôle, c’est de tisser un lien entre les élèves et motiver les troupes. Même si nous ne serons plus là l’an prochain, il faut s’impliquer. C’est un simple retour à la communauté et à tous ceux qui nous suivront», opine-t-il.
Quant à Mme Allaire, bien au-delà d’un simple aménagement extérieur, le projet permettra aux jeunes, croit-elle, de s’investir davantage dans leur école et de développer un plus grand sentiment d’appartenance. «Grâce à ce projet, nous sommes tous unis pour une même cause. Ce qui retient mes élèves à l’école, ce ne sont pas mes cours de mathématiques. C’est tout ce qui les entoure, les amis, l’environnement, leur espace», fait-elle remarquer.
Un vote déterminant
Le concours d’Aviva compte trois étapes. L’école Rive-Nord a franchi la première avec succès et se prépare présentement en vue de la deuxième. «Nous sommes maintenant en demi-finale grâce aux 7 000 votes obtenus lors de la première étape», se réjouit Orphée Desbiens, une enseignante en français.
C’est donc ce lundi 3 décembre que la deuxième étape s’ouvrira, alors que les gens, qu’ils soient étudiants, parents, enseignants ou membres de la communauté élargie, sont invités à voter massivement pour le projet de leur choix. «Il y a une trentaine de projets dans notre catégorie et nous devons atteindre l’une des dix premières positions pour passer en ronde finale», explique Mme Allaire. Le nombre de votes reçus déterminera les positions. Au final, un jury sélectionnera le projet gagnant.
«On souhaite vraiment que tout le monde s’implique. On veut faire une grosse vague avec ce projet», s’exclame Mme Allaire.
Le vote débutera ce lundi 3 décembre et s’échelonnera jusqu’au 12 décembre. Mentionnons qu’il est possible de voter jusqu’à concurrence d’une fois par jour par adresse courriel. Pour ce faire, rendez-vous à l’adresse suivante: [www.fondscommunautaireaviva.org/ideas/acf14906].
Autrement, pour en savoir davantage sur les tenants et aboutissants du projet, visitez le [http://sites.cssmi.qc.ca/rivenord/] ou encore la page Facebook au [https://www.facebook.com/#!/pages/Ecole-secondaire-Rive-nord-am%C3%A9nagement-de-lespace-ext%C3%A9rieur/124729704343913?fref=ts].

L’école secondaire Rive-Nord a besoin de votre vote

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