Au sabre féminin, les Blainvilloises Véronique Lamarre, chez les moins de 15 ans, et Gabriella Page, chez les cadettes, ont mérité l’or. Toujours au sabre, mais chez les gars, Pascal Lambert et Miguel Breault-Malette ont remporté le titre, le premier chez les moins de 15 ans et le second chez les cadets. 
Finalement, la Blainvilloise Andrée-Anne Paquet a mis la main sur une breloque dorée à l’épée en disposant en finale de Carolane Ouellette-Robichaud, également du Club des Seigneurs de la Rive-Nord. 
Des doublés et un triplé
Les Seigneurs de la Rive-Nord continuent de s’imposer sur la scène nationale comme en font foi les résultats obtenus lors de ce championnat canadien. 
Au sabre féminin, Véronique Lamarre, 12 ans, a dû vaincre sa compatriote Frédérique Bourget. 13 ans, pour décrocher l’or chez les moins de 15 ans. Bourget a également bien fait dans les catégories supérieures, terminant 8e chez les cadettes, 11e chez les juniors et 22e au niveau senior. 
Les Championnats canadiens ont été une fois de plus le théâtre de duels hippiques opposant les Blainvilloises Gabriella Page et Imola Bakos. La première a remporté la première bataille pour décrocher l’or chez les cadettes et la seconde a triomphé en demi-finale chez les juniors. Bakos allait ensuite mériter l’argent et Page le bronze. 
Au sabre masculin, Pascal Lambert a vu deux autres coéquipiers des Seigneurs le rejoindre sur le podium. Frédéric Delisle et Marc Gélinas ont respectivement touché l’argent et le bronze. 
En plus d’être champion canadien chez les cadets, Breault-Malette a terminé dans le top 8 chez les juniors et 10e chez les seniors. De plus, il sera à Singapour pour les Jeux olympiques de la jeunesse, au mois d’août. 
Le Blainvillois James-Christopher Fauvelle n’est pas monté sur le podium, mais il a tout de même offert de bonnes performances en terminant cinquième chez les juniors et 9e chez les seniors, perdant son match de quart de finale, par le pointage de 15-14.
Des médailles au fleuret et à l’épée
La Blainvilloise Élisabeth Hurtubise, 13 ans, a remporté la médaille d’argent chez les moins de 15 ans, elle qui avait remporté toutes les compétitions provinciales cette année. De plus, elle a décroché les titres de championnes québécoises au fleuret et à l’épée. 
Toujours au fleuret, mais dans la catégorie junior, l’Anneplainoise Laurence Charlebois-Dupuis a mis la main sur la breloque de bronze défaisant au passage la Boisbriannaise Alexandrine Morency, qui a terminé au cinquième rang. 
À l’épée, Benoit Martel, de Sainte-Anne-des-Plaines, a surpris tout le monde en grimpant sur la troisième marche du podium chez les moins de 15 ans. 
L’épéiste Ève Cusson-Schoolcraft, de Blainville, a mérité le bronze chez les moins de 15 ans et chez les cadettes en plus de terminer parmi les huit premières chez les juniors.

Tout juste avant de partir pour Stanford, en Californie, où elle disputait, cette semaine, son premier tournoi sur la surface dure, la Blainvilloise Aleksandra Wozniak s’est amusée avec des athlètes olympiques en leur offrant une petite clinique de tennis. On la voit ici prodiguer des conseils à la patineuse de vitesse Marianne St-Gelais. Il y avait aussi le patineur de vitesse Charles Hamelin, les joueuses de hockey Kim St-Pierre et Caroline Ouellette, de même que l’ex-entraîneuse de l’équipe nationale, Danièle Sauvageau. Après Stanford, où elle s’est inclinnée d’entrée de jeu, mardi, en trois sets, aux mains de l’Américaine Melanie Oudin, elle se rendra à San Diego et Cincinnati, avant d’arriver à la Coupe Rogers de Montréal.

Wozniak conseille les olympiens

«Je suis vraiment contente, car je ne m’y attendais pas du tout. J’étais surtout allée aux sélections pour me faire connaître des entraîneurs nationaux parce que je visais une place au sein de l’équipe du Québec pour les Jeux du Canada de 2013», a raconté l’athlète de 17 ans qui a appris sa nomination en revenant de son voyage en République dominicaine. 
Au début du mois de juin, Catherine et Sara avaient participé à un camp de sélection de trois jours à Toronto pour faire leurs preuves. Après une journée où elles ont pu profiter d’entraînements techniques avec des entraîneurs de l’équipe nationale, elles ont participé à un tournoi qui rassemblait des équipes seniors de la Ligue ontarienne, pouvant ainsi mettre en pratique les commentaires et les conseils reçus la veille. «Nous ne savions pas trop à qui nous avions à faire, alors nous ne nous étions pas faits vraiment d’attentes. Honnêtement, ça s’est passé plus ou moins bien.» 
Étant pratiquement les deux seules francophones du lot, les deux Québécoises ont même perdu une manche par forfait, car personne ne les avait averties qu’elles devaient jouer cette rencontre. «Il n’y avait pas beaucoup d’encadrement», a-t-elle glissé. 
On avait tout de même laissé entendre aux deux joueuses qu’elles pourraient bien être le deuxième duo canadien aux mondiaux. «Nous ne savions toutefois pas s’ils avaient dit ça à tout le monde. La première équipe était déjà pas mal choisie avant les sélections.» 
Tout comme sa partenaire avec qui elle joue pour un deuxième été cette année, Catherine Larose estime être une bonne technicienne et forte en défensive. Selon elle, ce sont ces aspects qui ont fait pencher les entraîneurs en leur faveur. «Nous arrivons aussi à bien gérer le stress et à jouer calmement, sans trop ressentir la pression, et nous amuser un peu!» a-t-elle ajouté. 
Objectif: tableau principal
Formant la deuxième équipe canadienne des mondiaux juniors, Catherine Larose et Sara Robichaud devront amorcer le tournoi dans le tableau de qualifications avec 29 autres équipes. Classée 21e sur les 28 équipes de ce tableau, le premier objectif de la paire québécoise sera donc de gagner ses matchs des qualifications afin d’obtenir son laissez-passer pour le tableau principal. «Pour l’instant, nous n’avons qu’un seul match d’assuré. Ce sera donc à nous de faire en sorte d’en faire plus d’un», a indiqué Larose. 
Quoi qu’il en soit, celle qui s’alignera pour une première saison à l’automne au sein de l’équipe de volleyball intérieur AAA des Nordiques du collège Lionel-Groulx savourera pleinement sa première expérience internationale. «Je ressens beaucoup d’excitation à représenter le Canada aux Championnats du monde.» 
Prêtes à affronter l’élite mondiale junior, Catherine et sa coéquipière ont passé la semaine dernière en camp d’entraînement avec l’équipe du Québec, à Québec, et ont donc pu profiter de l’occasion pour peaufiner leur jeu. Ne reste plus qu’à plier bagage!

Cinq titres pour les Seigneurs de la Rive-Nord