logo journal nord-info
icon journal
Changement, intégrité et transparence pour Marlene Cordato

(Photo Michel Chartrand) Une semaine après son retour en poste, la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, a tenue un point de presse où elle a confirmé que la Sûreté du Québec n’aurait pas d’enquête en cours l’impliquant.

Changement, intégrité et transparence pour Marlene Cordato

Publié le 18/02/2011

Une semaine après son retour en poste, la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, a tenu un point de presse à son bureau de l’hôtel de ville de la municipalité, le 18 février. Le but : faire le point sur les allégations de conflit d’intérêts et revenir sur les récentes arrestations de l’opération Marteau, pilotée par la Sûreté du Québec

«Je suis déterminée plus que jamais à poursuivre le travail que j’ai commencé il y a 15 mois», a-t-elle lancé.

D’entrée de jeu, la mairesse est revenue sur les motifs qui l’ont forcée à céder son siège de premier magistrat pendant près de cinq semaines. Les principales raisons sont avant tout la maladie de sa mère, décédée des suites d’un cancer, au début du mois de janvier 2011.

Par la suite, la mairesse s’est allouée des vacances. «Je suis très fière d’avoir fait ce choix. Ça m’a appris à déléguer des responsabilités aux membres de mon équipe», a-t-elle souligné, remerciant au passage son maire suppléant d’avoir pris le flambeau pendant cette période.

Opération Marteau

Boisbriand est la première ville au Québec où l’opération Marteau a effectué une frappe policière majeure, le 3 février dernier. Au total, sept personnes ont été arrêtées par la Sûreté du Québec, dont l’ancienne mairesse, Sylvie Saint-Jean, l’ex-conseiller municipal Claude Brière, l’homme d’affaires Lino Zambito et deux membres de la firme d’ingénieurs Roche, incluant France Michaud, vice-présidente gestion.

C’est sans surprise que la mairesse de Boisbriand a pris connaissance du coup de filet de l’opération Marteau. «Quand j’étais conseillère municipale, avec mon collègue Patrick Thifault, nous avons dénoncé à de multiples reprises le peu de clarté et les pratiques douteuses de l’ancienne administration. Ce n’est jamais agréable d’avoir raison dans ce type de dossier. J’espère seulement que maintenant, on va pouvoir tourner la page», a-t-elle indiqué.

Profitant de son point de presse, la mairesse est revenue à la charge contre ses adversaires politiques en lien avec les allégations de conflit d’intérêts. On se souviendra que l’homme d’affaires Lino Zambito avait déposé une plainte au ministère des Affaires municipales, en 2009, dans le dossier de l’attribution de subventions municipales impliquant le mari de la mairesse. On accusait alors marlene Cordato de ne pas s’être retirée lors d’un vote sur la question. «C’est un dossier qui a pris racine dans la campagne de 2009. S’ils ne les ont pas faites avant (les allégations) c’est qu’ils n’avaient pas intérêt à le faire. On peut maintenant se questionner maintenant sur leurs motifs», dit-elle.

Selon les informations obtenues en point de presse, la Sûreté du Québec n’enquêterait aucunement  sur ce dossier actuellement. À la Sûreté du Québec, toutefois, on refuse de confirmer ou d’infirmer cette information. Par contre, la plainte déposée par l’homme d’affaires serait toujours en traitement au ministère des Affaires municipales. Il a été impossible, pour le moment, de savoir si le ministère va déposer des blâmes dans cette affaire.

«Il n’est pas question de balayer sous le tapis ce qui s’est passé dans notre ville. Depuis 15 mois, il y a des mesures qui ont été mises en place pour éviter toute pratique douteuse. Maintenant, on reprend le travail en faveur du changement et de l’intégrité, tout en continuant de prôner une plus grande transparence», a conclu la mairesse.