Les deux jeunes filles pratiquent le volleyball intérieur depuis deux ans et débordent de talent. Non seulement ont-elles toutes les deux été surclassées chez les cadettes au sein de leur équipe scolaire respective, soit les Dragons de l’Académie Lafontaine pour Laurence, et les Empereurs du Collège Letendre pour Sarah-Jeanne, mais, de plus, elles évoluent chez les 16 ans en volleyball intérieur civil, avec les Cheminots de Saint-Jérôme.
Si elles sont parvenues à décrocher la médaille d’or, à la fin de juillet, lors de leur participation aux championnats provinciaux juniors de volleyball de plage à Montréal, c’est qu’elles possèdent les qualités nécessaires, estime la maman de Laurence.
«C’est grâce à leur talent naturel, leur travail, leur sens du jeu et leur communication au sein de l’équipe qu’elles ont réussi à se hisser parmi les meilleures de leur âge au Canada», écrit Ingride Roy dans un courriel acheminé au journal.
Les deux jeunes filles qui se sont entraînées tout l’été à Blainville avec l’équipe Kingswear sous la supervision de Léa-Marie Duguay, ont par ailleurs représentées leur région en volleyball de plage lors des plus récents Jeux du Québec.
Quatrièmes aux championnats canadiens
Cette première place remportée par le duo sur la scène provinciale leur assurait une participation aux championnats canadiens juniors présentés à Bay Bridge, dans la région de Toronto, du 18 au 21 août. L’équipe Huard-Beaulieu est passée bien près d’y obtenir la médaille de bronze, terminant finalement au 4e rang après avoir offert une forte opposition lors du match décisif.
«Les équipes de l’Ontario sont dominantes sur le circuit depuis plusieurs années, d’expliquer Mme Roy. Les jeunes Ontariens débutent cette discipline à l’âge de 11 ans, donc beaucoup plus tôt qu’au Québec ce qui leur donne un net avantage lorsqu’ils arrivent au championnat national.»
Laurence et Sarah-Jeanne excellent toutes les deux à l’école et dans les autres sports qu’elles pratiquent. Elles poursuivront cet hiver leur apprentissage en volleyball intérieur pour être encore meilleure l’été prochain lorsqu’elles retourneront à la compétition dans le sable. Gageons que nous n’avons pas fini d’entendre parler d’elles.