Il faut d’abord distinguer deux clientèles au centre, dont la bâtisse s’élève sur la rue Valiquette, soit de jeunes adultes en formation académique, mais aussi une autre en déficience intellectuelle.
Il faut également savoir que cette soirée avait été initiée il y a trois ans de cela, mais qu’elle se résumait jusqu’ici à la production filmique.
Les étudiants ont donc été conviés à une première réflexion artistique sur la connaissance de soi et l’ouverture au monde, et plus précisément encore, quant à leurs choix personnels et la représentation de leur passé, leur présent, ainsi que leur futur.
Écriture de scénario, le montage d’un storyboard de même que le jeu des comédiens et réalisation, mais aussi toute la technique cinématographique ont été autant de dimensions à apprivoiser pour en arriver à une production cohérente et significative.
Des techniques leur étaient imposées et le thème de l’intimidation est ressorti dans le film L’Emmerdeur. On a aussi diffusé L’Affaire Laflamme, qui avait été tournée l’an dernier.
En poésie, les étudiants ont confié leur texte collectif aux musiciens du Studio de La Relève, de Rosemère, qui l’ont mis en musique dans le cadre du concours Paroles et musique, qui se tient au niveau de toute la commission scolaire.
Le groupe du vendredi a par ailleurs choisi d’explorer ce qui les fait rire via le cinéma muet et la production d’une douzaine de courts-métrages. La danse exercice venait compléter leur participation à cette grande finale scolaire.
Une exposition en arts visuels occupait l’espace central du centre culturel où se tenait la soirée et l’atmosphère était à la fête chez les jeunes étudiants qui clôturaient bellement une année de formation.