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Centre d’excellence Sports Rousseau: <em>«Un dossier en évolution depuis deux ans» </em>—Marlene Cordato

Construit au coût de 20,1 millions de dollars, le Centre d’excellence Sports Rousseau, à Boisbriand, devait au départ être entièrement financé par le privé. Il est aujourd’hui géré par un organisme sans but lucratif, présidé par Joël Bouchard.

Centre d’excellence Sports Rousseau: «Un dossier en évolution depuis deux ans» —Marlene Cordato

Publié le 22/06/2012

Cette semaine, un reportage à Radio-Canada levait le voile sur une possible controverse entourant la gestion et le financement du Centre d’excellence Sports Rousseau, à Boisbriand. Or, selon la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, il ne s’agit pas ici d’un nouveau dossier, mais d’un dossier en évolution depuis deux ans.

«Je n’ai actuellement aucune demande de financement sur mon bureau», a-t-elle tenu à préciser lors d’une entrevue téléphonique, réalisée jeudi avant-midi.

Mentionnons que le Centre d’excellence, au départ un projet qui devait être entièrement financé par le privé, est aujourd’hui géré par un organisme sans but lucratif présidé par le promoteur et ex-hockeyeur Joël Bouchard.

Partenaires du projet, les Villes de Boisbriand et Blainville siègent toutes deux sur le conseil d’administration. «Il est également question de former une régie en lien avec le terrain, mais rien n’est encore conclu. On ne sait pas encore si le bâtiment sera inclus ou non, ni les frais qui en découleront», a toutefois spécifié la mairesse.

Cette dernière a du même souffle rappelé que la Ville de Boisbriand avait déjà dépensé 5,5 millions de dollars (achat du terrain et aménagement du stationnement) et que ce montant était nettement suffisant, dans la mesure où la Ville n’a aucun besoin réel face à cette infrastructure. «Déjà l’an dernier, nous avons fusionné le hockey mineur de Boisbriand avec celui de Sainte-Thérèse, parce le nombre de joueurs est en baisse. On ne souhaite pas la mort de cette infrastructure, mais nous la supporterons à la limite de notre capacité de payer», a-t-elle insisté.

Position différente du côté de Blainville

Son de cloche différent du côté de Blainville, alors que la Ville a fait savoir, par voie de communiqué, qu’elle y voit plutôt «une décision réfléchie qui profite à Blainville.»

Pour le maire de Blainville, François Cantin, ce projet permet non seulement de combler le nombre d’heures de glace pour les jeunes citoyens, mais aussi un manque au niveau des infrastructures existantes qui obligeait auparavant la Ville à louer jusqu’à 832 heures de glace par année dans diverses autres municipalités.

«À court terme, le Centre d’excellence était la solution la plus rapide et la plus efficace pour assurer à nos associations les heures de glace dont elles avaient besoin. Il fallait penser, du même coup, à pourvoir Blainville d’infrastructures sportives susceptibles de combler les besoins pour les dix ou quinze prochaines années, des besoins en croissance continuelle. Aujourd’hui, c’est 1 350 heures de glace que la Ville de Blainville utilise, d’où notre implication plus importante dans le projet», peut-on lire un peu plus loin.

Rappelons que la construction du Centre d’excellence Sports Rousseau a nécessité un investissement total de 20,1 millions de dollars, financé par un emprunt hypothécaire de 13 millions de dollars de la Caisse populaire Desjardins de l’Envolée, auquel s’est greffée une subvention du gouvernement du Québec de 7,1 millions de dollars.

«Je n’ai actuellement aucune demande de financement sur mon bureau», a-t-elle tenu à préciser lors d’une entrevue téléphonique, réalisée jeudi avant-midi.

Mentionnons que le Centre d’excellence, au départ un projet qui devait être entièrement financé par le privé, est aujourd’hui géré par un organisme sans but lucratif présidé par le promoteur et ex-hockeyeur Joël Bouchard.

Partenaires du projet, les Villes de Boisbriand et Blainville siègent toutes deux sur le conseil d’administration. «Il est également question de former une régie en lien avec le terrain, mais rien n’est encore conclu. On ne sait pas encore si le bâtiment sera inclus ou non, ni les frais qui en découleront», a toutefois spécifié la mairesse.

Cette dernière a du même souffle rappelé que la Ville de Boisbriand avait déjà dépensé 5,5 millions de dollars (achat du terrain et aménagement du stationnement) et que ce montant était nettement suffisant, dans la mesure où la Ville n’a aucun besoin réel face à cette infrastructure. «Déjà l’an dernier, nous avons fusionné le hockey mineur de Boisbriand avec celui de Sainte-Thérèse, parce le nombre de joueurs est en baisse. On ne souhaite pas la mort de cette infrastructure, mais nous la supporterons à la limite de notre capacité de payer», a-t-elle insisté.

Position différente du côté de Blainville

Son de cloche différent du côté de Blainville, alors que la Ville a fait savoir, par voie de communiqué, qu’elle y voit plutôt «une décision réfléchie qui profite à Blainville.»

Pour le maire de Blainville, François Cantin, ce projet permet non seulement de combler le nombre d’heures de glace pour les jeunes citoyens, mais aussi un manque au niveau des infrastructures existantes qui obligeait auparavant la Ville à louer jusqu’à 832 heures de glace par année dans diverses autres municipalités.

«À court terme, le Centre d’excellence était la solution la plus rapide et la plus efficace pour assurer à nos associations les heures de glace dont elles avaient besoin. Il fallait penser, du même coup, à pourvoir Blainville d’infrastructures sportives susceptibles de combler les besoins pour les dix ou quinze prochaines années, des besoins en croissance continuelle. Aujourd’hui, c’est 1 350 heures de glace que la Ville de Blainville utilise, d’où notre implication plus importante dans le projet», peut-on lire un peu plus loin.

Rappelons que la construction du Centre d’excellence Sports Rousseau a nécessité un investissement total de 20,1 millions de dollars, financé par un emprunt hypothécaire de 13 millions de dollars de la Caisse populaire Desjardins de l’Envolée, auquel s’est greffée une subvention du gouvernement du Québec de 7,1 millions de dollars.