Des scènes animalières croquées sur le vif, à deux pas de sa résidence rosemèroise, ou dans quelques parcs et boisés de la région, constituent les modèles vivants de la dame qui s’y exerce depuis un quart de siècle.
Tous les médiums, du dessin jusqu’à l’huile, en passant par l’acrylique et l’ajout de matériaux servent à donner des dimensions à ces scènes de la vie animale croquées dans leur environnement.
«J’ai toujours une forêt dans ma tête», explique celle qui s’est découvert des racines amérindiennes qui ont creusé sa passion pour la nature qui nourrit toute sa production artistique.
L’orignal au grand panache, le grand cygne dans son envol, sans omettre l’irréductible pic bois picorant son arbre, l’artiste a trimballé la faune québécoise dans ses boites jusqu’au Japon et en Europe, dont le Carousel du Louvres, dans le cadre du Salon National des Beaux-Arts à Paris, en 2010 et 2011.
C’est au 339, Grande Côte, et l’exposition est présentée dans la petite salle adjacente jusqu’au 16 décembre, aux heures habituelles d’ouverture de la bibliothèque municipale.