Au terme de cette campagne, le président de l’AGAB, Christian Fréchette, s’est réjoui du succès remporté.
«Devant l’ampleur du succès de la campagne d’achat local 2015, a-t-il précisé, nous avons bonifié le tirage final. Nous avons le sentiment du devoir accompli puisque la campagne a su réunir les intervenants du milieu et créer des conditions favorables pour promouvoir leurs produits et services. »
Le 19 novembre dernier, finalistes, commerçants participants et partenaires de la campagne se sont réunis au IGA Famille Girard afin de souligner la clôture de cette initiative. Julie Girard, partenaire de la campagne d’achat local et hôte du tirage final, a profité de cette occasion pour souligner l’apport de tous les commerçants.
«Il me tient à cœur de remercier sincèrement le partenaire majeur de cette belle initiative, la Caisse Desjardins de L’Envolée, ainsi que les partenaires associées, Rona Lespérance, Discount Location d’Auto et Camions, HED Courtier en assurances, Pro-mécanique de la Gare, Les Portes du Fontainebleau, l’Armada Blainville Boisbriand et IGA Famille Girard. Sans eux, il nous aurait été impossible de mettre sur pied une campagne de cette envergure.»

Campagne d’achat local de l’AGAB: les gagnants sont couronnés

Pour présenter ce cours accéléré, la CCITB avait invité à titre de conférencier François Carlier, associé et président de Prestilux, une entreprise spécialisée dans la distribution de marques de beauté au Canada et dont les ventes nettes devraient se chiffrer à 50 M$ en 2020.
Si cet objectif a pu être chiffré, c’est que M. Carlier et son équipe ont misé sur un processus dont devrait s’inspirer toute entreprise qui aspire à devenir le leader dans son secteur d’activité. La conférence a donc porté sur la manière de faire de Prestilux à ce chapitre.
Précisons que M. Carlier n’est pas le premier venu dans le marché de la beauté. Celui-ci a, en effet, amorcé sa carrière à Paris, en 1988, avec la maison de parfums Jean Patou – Lacoste, où il a mené le développement de la marque au niveau international. Dix ans plus tard, il est transféré à Montréal pour devenir le président et chef de la direction de Guerlain Canada, une marque de beauté qui est rapidement devenue un joueur incontournable sur le marché canadien.
«C’était à l’origine un contrat de deux ans et je ne suis jamais reparti. Je suis littéralement tombé en amour le Québec, un endroit où il a y a de nombreux défis à relever. Je sais de quoi je parle, car j’ai voyagé dans plus de 50 pays avant de m’établir au Québec», a-t-il dit.
En 2013, il a remporté le prix d’excellence pour l’ensemble de sa contribution au marché du luxe et de la beauté canadien, décerné par l’industrie canadienne des produits de beauté. Un an plus tard, il se joignait à Prestiluxen tant qu’associé et président.
Définir sa mission, ses valeurs
Bien évidemment, c’est le modèle de Prestilux auquel a fait référence le conférencier durant sa présentation. Et pour réussir, une entreprise doit d’abord définir sa mission, puis ses valeurs. S’en suit un processus de planification stratégique impliquant différentes actions, comme établir les priorités de l’entreprise, allouer les ressources, déterminer le plan d’action, évaluer et faire les ajustements selon les besoins.
«Notre mission, c’est d’être le distributeur de fragrances et de cosmétiques le plus respecté et le plus prisé sur notre marché, d’être la référence en tant qu’incubateur de marques et accélérateur de développement au Canada», a mentionné M. Carlier, ajoutant que les valeurs de Prestilux portent sur les personnes qui en font partie, l’intégrité, la passion, la performance et le fait d’assumer ses responsabilités.
«C’est aussi très important de toujours bien s’entourer d’avoir des gens avec qui on peut échanger en toute confidentialité et confiance. Communiquer avec transparence nos résultats, à chaque trimestre, avec les employés fait aussi partie de la clef du succès», a ajouté l’associé et président de Prestilux.
Midi de Noël
Précisons que le prochain midi d’affaires se transformera, le mercredi 16 décembre, en midi de Noël. L’activité se déroulera au Club de golf Les Quatre Domaines, à Mirabel, et sera précédée, à 10 h 30, de l’assemblée générale annuelle de la CCITB.
Immédiatement après, on fera place, à 11 h 30, à un repas du temps des Fêtes, agrémenté d’un échange de cadeaux entre tous les invités.
Renseignements: 450 435-8228 ou [<a href="http://www.ccitb.ca">www.ccitb.ca</a>].

François Carlier à la CCITB: Comment procéder pour tirer son épingle du jeu en affaires

«Les actionnaires affirment ainsi leur détermination, au cours des prochaines années, de maintenir le niveau d’excellence du Club de golf de Rosemère et, du même coup, éliminer toute forme d’endettement», a indiqué, dans un communiqué de presse, le président du conseil d’administration, Réjean Berthiaume.
«Au cours des dernières années, plus de 1 M$ ont été investis pour réaliser des travaux qui ont servi, notamment, à la modernisation du hall d’entrée du pavillon, du bistro, de la salle à manger, de la terrasse extérieure et du parcours. L’annonce d’aujourd’hui s’inscrit donc dans cette foulée visant à assurer au Club le maintien de ses hauts standards d’excellence et sa pérennité», d’ajouter celui-ci.
500 000 pieds carrés mis en vente
La parcelle de terrain à vendre serait celle qui constitue pour le moment le trou numéro 13, actuellement zonée «parc». Cependant, le directeur général du Club de golf de Rosemère, Marc Gélinas, a fait savoir que la Ville de Rosemère accepterait une modification de zonage dans ce secteur, probablement pour du résidentiel ou des bureaux d’affaires, d’où cette décision de vendre.
«On sait que la Ville est prête à dézoner, et c’est pourquoi les actionnaires ont récemment voté en faveur de ce projet d’investissement», a indiqué, en entrevue téléphonique, M. Gélinas.
Ce dernier a précisé que c’est l’équivalent de 500 000 pieds carrés qui seront mis en vente dès le début du mois de janvier prochain. Sans préciser le montant de la transaction à venir, celui-ci estime cependant qu’un montant de 22 $ à 27 $ le pied carré est envisageable, pour une vente dont le prix pourrait donc varier entre 11 M$ et 13,5 M$.
Faire face à un contexte difficile
Une fois la parcelle de terrain vendue, le Club de golf de Rosemère verra, avec une partie du montant de la transaction, à remplacer le trou numéro 13 en reconfigurant le parcours. M. Gélinas a indiqué qu’il y a encore du terrain disponible, notamment dans l’extrémité sud du terrain.
Celui-ci a indiqué que les changements à venir ne sont toutefois pas prévus pour la prochaine saison de golf. «On parle, au plus tôt, de la fin de la saison 2017», a avancé M. Gélinas.
Celui-ci n’a pas caché que c’est le contexte difficile que vivent les différents clubs de golf au Québec qui est à l’origine de cette décision des actionnaires. «On ne s’en cache pas, c’est la misère pour les clubs au golf. Le nombre de rondes disputées par les joueurs a diminué, le nombre de membres est aussi à la baisse. Cela laisse présager d’autres fermetures de clubs ces prochaines années. Nous, on veut survivre à cela et c’est pourquoi cette vente nous permettra de faire face à la situation à court, moyen et long terme», a fait savoir M. Gélinas.
Rappelons que le Club de golf de Rosemère, fondé en 1922, n’est accessible qu’à ses 150 actionnaires et à ses 450 membres. Il n’est pas l’intention d’ouvrir le parcours au grand public, mais différentes formules de membership ont été mises sur pied afin d’attirer de nouveaux joueurs.