Les instruments s’animent tous en même temps dans une cacophonie; violon, basse, guitare et accordéon cherchent la tonalité, puis on trouve la note qui ouvre la gamme et nous voilà partis pour une pièce tantôt très grave, tantôt très dansante.
Sans même comprendre les paroles des chansons, on en devine le drame comme la trahison, la perte, mais aussi le mariage et la joie sur des partitions aux arrangements complexes et aux improvisations instrumentales très relevées.
C’est une musique de rue aussi intense que ce que la Nouvelle-Orléans a produit en jazz et chaque instrument de l’ensemble originaire de Paris, avec des influences du sud de l’Italie comme de l’Europe de l’Est, apporte une virtuosité qui soutire des applaudissements spontanés et des «Bravo!»
L’accordéon est exceptionnel, le violon lui répond du tac au tac et la guitare s’inspire beaucoup du style manouche. La clarinette chatouille l’oreille, la basse est très animée et les voix sont chaudes. Chaque pièce est un petit bijou, puisqu’elle est tirée d’un corpus d’une douzaine de disques.
Nadya Blanchette, le 17 novembre
C’est accompagnée de deux musiciens que la soprano Nadya Blanchette vous invite à son spectacle intitulé Nostalgia, dans l’atmosphère conviviale de la salle de type cabaret sise à l’angle de la rue Blainville et du boulevard Labelle.
Vous y entendrez une version très personnelle des grandes chansons populaires, tant francophones qu’anglophones, servies par une musicienne de formation qui s’est rompue à toutes les scènes, de l’opéra jusqu’au Cirque du Soleil. On réserve en composant le 450-434-4406.