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Boisbriand: Robert Frégeau envisage des changements à la table du conseil

Boisbriand: Robert Frégeau envisage des changements à la table du conseil

Publié le 01/11/2013

S’il est élu maire de Boisbriand, Robert Frégeau s’engage à mettre fin à la partisannerie autour de la table du conseil municipal, à réintroduire la participation citoyenne sur différentes commissions et à réduire le compte de taxes des résidents qu’il juge trop élevé.

Lors de son dernier point de presse, jeudi, l’ancien conseiller municipal a fait remarquer que les citoyens devraient avoir leur place dans le processus décisionnel de l’administration municipale et le meilleur moyen, croit-il, serait de leur accorder quelques places sur les commissions.

De plus, il souhaite voir tous les conseillers élus s’activer sur les comités, ce qui n’était pas le cas au cours des dernières années. «Avec moi, tout le monde va avoir un ministère. J’entends faire travailler tout le monde. Finie la partisanerie», promet-il, en considérant son éventuelle élection, dimanche.

L’aspirant maire Frégeau poursuit également son analyse des finances de la Ville de Boisbriand. Après le taux d’endettement et les dépenses de la Ville, il s’intéresse cette fois au compte de taxes des citoyens, qu’il considère élevé.

En examinant ses comptes de taxes municipales personnels, M. Frégeau a constaté une hausse de 22,4 % entre 2009 et 2013. Son compte s’élevait 2 555,78 $ en 2009, alors que le dernier faisait état d’une somme de 3 129,01 $ à payer pour l’année 2013.

Cette hausse ne se justifie pas, estime-t-il, puisqu’elle dépasse de loin le coût de la vie, qui est évalué à 7,7 %. M. Frégeau se base sur l’indice des prix à la consommation de Statistiques Canada indiqué pour la période de janvier 2009 à septembre 2013, dans la région de Montréal. «J’invite les gens à faire les mêmes calculs que moi. C’est une hausse très importante par rapport au coût de la vie. Je ne crois pas que le salaire moyen des Boisbriannais ait augmenté de 20 %», laisse-t-il savoir.

«Je ne peux pas tout révolutionner, maisil  va falloir qu’on regarde de quelle façon on peut faire mieux avec moins. Je fais l’engagement de respecter la capacité de payer du citoyen», assure-t-il en terminant l’entretien.