Pas moins d’une cinquantaine d’employés de la Ville se sont déployés pour nettoyer les rues des arbres et branches ayant été arrachés par les vents violents survenus le 19 juillet. Il ne reste que les parcs à désencombrer. À la direction du Service d’urbanisme, on estime que les coûts de cette opération de nettoyage oscilleront entre 100 000 $ et 150 000 $.
Selon le Service des communications de la Ville, 200 arbres appartenant à la Ville, dont ceux en prise de rue, sont tombés sous l’effet des vents violents. L’île Morris a été particulièrement touchée. Et ce bilan ne tient pas compte des arbres des résidences privées où il y en aurait tout autant d’arrachés.
Dans la soirée du 19 juillet, quelques heures après les vents violents, on comptait entre 8 000 et 9 000 résidences privées d’électricité. Le service 911 a reçu pas moins de 160 appels tandis que les pompiers ont dû effectuer 147 interventions. C’est dire la turbulence qui régnait à Boisbriand.
Dans ces circonstances, l’école secondaire Jean-Jacques-Rousseau a ouvert ses portes afin d’offrir ses douches et l’utilisation de ses micro‑ondes aux citoyens privés d’électricité. Une trentaine de personnes y ont même trouvé le gîte pour quelques nuits, le temps qu’Hydro-Québec parvienne à rebrancher les résidences. Au matin du 23 juillet, il restait encore 135 foyers à rebrancher, mais le lendemain, la situation était revenue à la normale.
On se souviendra que le 11 juillet 2009, une mini-tornade avait également frappé Boisbriand, surtout dans le secteur du Centre d’interprétation de la nature, laissant sur son passage de nombreux arbres arrachés.