Rappelons que l’école avait obtenu plus de 20 000 votes et que son projet s’était hissé au 4e rang sur 1 534 projets issus de plusieurs milieux (scolaire, communautaire, personnel, médical), en provenance de partout au Canada. «On commence à creuser le 1er juillet», avait alors prévenu Élyse Allaire, instigatrice du projet et enseignante en mathématiques.
Parole donnée, parole tenue, puisque huit mois plus tard, soit le 24 septembre dernier, devant des dizaines d’élèves et enseignants, et en présence du maire de Bois-des-Filion et des gens de la direction, de la commission scolaire, du Fonds communautaire Aviva et même du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, la nouvelle cour d’école a été inaugurée officiellement. Il s’agit en fait de la phase I du projet, soit l’agora extérieure, aménagée au cours de l’été, avec des estrades alliant le béton et le gazon.
Prochaines étapes
D’autres étapes viendront se greffer au projet actuel, comme le réaménagement du terrain de soccer et l’aménagement d’un terrain de basketball. Pour ce faire, l’école pourra compter sur un partenariat avec la Ville de Bois-des-Filion, qui apporte une contribution nouvelle de 60 000 $ au projet. Cet apport technique et financier s’inscrit, indique-t-on, dans l’esprit d’une collaboration entre l’école, la commission scolaire et la Ville ce qui, au final, permettra un partage de l’utilisation de ces équipements par les étudiants et les citoyens.
«L’école a besoin de ces équipements durant l’année scolaire et durant la journée, alors que la Ville en a davantage besoin durant la période d’été et en soirée. Il est donc tout à fait logique de s’entendre sur l’aménagement et sur l’utilisation de tels équipements qui, rappelons-le, appartiennent d’abord et avant tout à la municipalité», a souligné le maire, Paul Larocque.
Au final, près de 350 000 $ seront nécessaires pour la réalisation complète de la nouvelle cour de l’école secondaire Rive-Nord, incluant les deux terrains sportifs.
Pour visionner la vidéo des principales étapes de l’aménagement de la cour de cette école, rendez-vous à l’adresse suivante: [http://www.youtube.com/watch?v=HMOEufjMtfg].

Bois-des-Filion: l’école secondaire Rive-Nord inaugure sa nouvelle cour

De passage à Mirabel, mardi, Mme Parent a fait savoir en point de presse que pas moins de 12 millions de dollars supplémentaires au budget seraient nécessaires pour assurer des soins à domicile décents aux personnes âgées vivant dans la région des Laurentides.
Selon elle, cet argent permettrait aux établissements de santé et de services sociaux de disposer de plus de travailleurs pour répondre à la demande de services de répit, ce qui soulagerait beaucoup de proches aidants.
«Les proches aidants n’ont plus de souffle, ils sont épuisés», fait remarquer le porte-parole de l’AQRP des Laurentides, Maurice Rivest, qui estime la formule du crédit d’impôt insuffisante pour combler les besoins.
«Le crédit d’impôt, c’est bien beau, mais si je dois être disponible sept jours sur sept, j’ai quoi comme répit? Je vais tomber malade. Alors au bout du compte, ça va coûter plus cher au gouvernement, car on devra placer les deux personnes, et peut-être pas dans le même établissement», ajoute‑t‑il.
Et c’est sans compter que l’arrêt de certains traitements médicaux jusqu’à tout récemment disponibles à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, comme la radiologie, la podiatrie ou la chimiothérapie, force plusieurs aînés malades à se déplacer jusqu’à Montréal pour recevoir des soins. Certains d’entre eux partent d’aussi loin que Mont-Laurier, soulignent M. Rivest et Mme Parent. «Ça n’a pas de bon sens. On veut garder notre monde dans la région», affirme le porte-parole régional.
Mais en dehors des malades à résidence, il y a aussi ceux, en perte d’autonomie, que l’on doit placer. Dans les Laurentides, 500 nouvelles places en hébergement seraient nécessaires, assure Mme Parent. «Et c’est un minimum», stipule le porte-parole de l’AQRP.
En soins palliatifs, 15 nouveaux lits doivent être ajoutés afin d’atteindre le ratio minimal de 1 pour 10 000 habitants dans la région, selon l’AQRP. Pour Mme Parent, les 4 M$ annoncés par la première ministre Marois au printemps dernier ne sont pas suffisants. «Il faut développer des soins palliatifs avant l’aide à mourir», souligne‑t‑elle.
Cette dernière réitère également l’appui de l’AQRP au projet de loi 399, dont le but est de mettre en place un processus de signalement des situations de maltraitance, une protection pour les employés qui les signaleraient ainsi que des amendes pour toute personne qui entraverait ce processus.
Si ce projet de loi est adopté, les établissements d’hébergement devront donc prévoir une personne pour recevoir les plaintes, et ce, de façon anonyme. Maurice Rivest souligne qu’au cours de l’année 2012 seulement, 386 cas d’abus ont été signalés dans les Laurentides.
Enfin, la présidente de l’AQRP rappelle au gouvernement que les associations de retraités comme la sienne devraient faire partie des prochaines négociations entourant les régimes de retraite des secteurs public et parapublic, prévues en 2015.

Pour assurer les soins aux aînés: l’AQRP demande plus d’argent

Cette campagne s’étendra sur une période de cinq ans, au terme de laquelle on vise la réalisation de deux projets bien spécifiques: une médiathèque – centre d’apprentissage et de savoir, ainsi qu’un centre de production multimédia. Ces deux projets ont été sélectionnés afin d’offrir aux étudiants un service bonifié et à la fine pointe de la technologie.
Dans le cas de la médiathèque, ce projet de mise aux normes technologiques de la bibliothèque permettra, indique-t-on, de répondre à des besoins modernes et essentiels, comme l’amélioration de l’accès à distance aux banques de données, le branchement additionnel d’ordinateurs, une application mobile de recherche, l’ajout de livres et de périodiques électroniques et un meilleur accès sans fil.
Quant au centre de production multimédia, il s’agit d’un projet à la fine pointe de la technologie qui transformera et modernisera le centre de production multimédia en acquérant de nouveaux équipements technologiques.
Le don pour l’éducation
C’est sous le thème Vous avez le don pour l’éducation que la campagne s’orchestrera. Joé Bélanger en assurera la présidence d’honneur. Avantageusement connu dans la région, M. Bélanger n’en est pas à sa première présidence d’honneur. «M. Bélanger s’implique beaucoup dans sa communauté et y joue un rôle important», s’est réjoui Paul Paré, président du conseil d’administration de la Fondation.
Absent lors du point de presse, M. Bélanger a tout de même tenu à commenter son implication dans cette campagne de financement. «Lorsque j’ai constaté quels étaient les besoins des étudiants du Collège, tant à la bibliothèque qu’au service de l’audiovisuel, j’ai immédiatement accepté de faire partie intégrante de cette campagne», a‑t‑il souligné par voie de communiqué.
Pour sa part présent, le directeur général du collège Lionel-Groulx, Michel Louis Beauchamp, a tenu à souligner la contribution et l’implication de la Fondation. «Par cette belle initiative, le Collège pourra acquérir de nouvelles installations et ainsi en faire profiter les futurs étudiants», a‑t‑il conclu.

Fondation du Collège Lionel-Groulx: on vise une médiathèque et un centre de production multimédia