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Blainville: près de 10 000 personnes pour l’OSM

L’OSM dans les parcs s’est arrêté à Blainville

Blainville: près de 10 000 personnes pour l’OSM

Publié le 24/07/2015

Près de 10 000 personnes ont envahi le parc équestre de Blainville, le 22 juillet, pour assister au concert de l'OSM, «l'un des meilleurs orchestres au monde», selon l'animateur de la soirée, Mathieu Dugal. 

Sur scène, et devant un public appréciateur et totalement absorbé par la musique, les quelque 80 musiciens ont livré avec brio plusieurs belles oeuvres, avec pour thème central, la nature. Au programme, entre autres Beethoven (6e symphonie), Mendelssohn (Scherzo du Songe d’une nuit d’été), Grieg (Dans l’antre du roi de la montagne),  (Scherzo), de Mendelssohn, Korsakov (Vol du bourdon) et Smetana (La Moldau).

Dina et Yolanda

Si la présence de ce prestigieux orchestre au parc équestre de Blainville valait à elle seule le détour, la participation de la chef assistante de l’OSM, Dina Gilbert et de la violoniste lauréate du Concours OSM 2013, Yolanda Bruno a certainement donné le ton à une soirée riche en beauté et en émotions.

Énergique, précise et sans faille, Mme Gilbert a dirigé avec aplomb l’imposant orchestre. L’an dernier, Mme Gilbert comptait parmi les quatre chefs qui ont dirigé Carmina Burana au stade olympique. «En tant que jeune chef, on peut tout faire», a affirmé celle qui rêve de diriger un jour le Sacre du printemps de Stravinsky. C’est à elle qu’a été confiée la direction des trois concerts de la série L’OSM dans les parcs (Montréal-Nord, Blainville, Pincourt).

Autre vedette incontestée de ce concert, la violoniste Yolanda Bruno qui a impeccablement exécuté, et avec beaucoup d’élégance, des extraits des Quatre saisons de Buenos Aires, de Piazzolla (le printemps et l’été), de Summertime, de Gershwin, avant de soulever la foule avec une impressionnante interprétation de l’ouverture Carnaval, d’Antonin Dvorak.

Le concert s’est conclu avec l’incontournable Boléro de Ravel, joué avec intensité par 80 musiciens. Devant pareille beauté, le temps frais et le ciel nuageux n’étaient plus que de simples accessoires.