M. Thifault se présente également à titre d’indépendant, après avoir dû prendre ses distances avec le Ralliement des citoyens de Boisbriand (RDCB) et Marlene Cordato, en raison des révélations du président de Génius, Michel Lalonde, devant la Commission Charbonneau. Ce dernier avait révélé que le conseiller Thifault avait accepté une contribution de 3 000 $, dans le contexte de la campagne électorale, en 2009, ce que le principal intéressé n’avait pas nié, tout en plaidant qu’il s’agissait plutôt d’un prêt personnel venant d’un ami.
«Malgré les demandes répétées des citoyens et de la moitié des membres du conseil, Patrick Thifault a choisi de rester, malgré son aveu d’avoir accepté l’argent. C’est inacceptable. Il prend les gens pour des valises», exprime M. St-Marseille, par voie de communiqué.
Ce dernier critique également le choix du RDCB qui leur oppose Jonathan Thibault: «Ses implications sont très faibles, voire nulles, à Boisbriand. S’agit-il (pour la mairesse) d’une stratégie pour laisser son ami Thifault au conseil? Le candidat Thibault est-il la marionnette d’un stratagème Thifault-Cordato?»
Enfin, Aymeric St-Marseille, qui rappelle avoir été le cofondateur du Mouvement contre la corruption municipale Laval-Laurentides-Lanaudière, avance deux engagements en matière d’intégrité et de transparence: exclure automatiquement de tous les comités et du caucus un élu accusé ou soupçonné d’avoir accepté de l’argent ou toute autre faveur; publier intégralement la déclaration des intérêts pécuniaires de tous les élus sur le site Internet de la Ville, pour prévenir les conflits d’intérêts.