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Avec pas d’casques: intime et sans prétention

Le spectacle sans prétention présenté par la formation Avec pas d’casques à l’église du Sacré-Cœur de Sainte-Thérèse

Avec pas d’casques: intime et sans prétention

Publié le 25/11/2013

C’est un spectacle intime et sans artifices qu’a livré Avec pas d’casques, l’un des groupes les plus populaires de la scène musicale du Québec des dernières années, à l’église du Sacré-Cœur de Sainte-Thérèse, le 21 novembre dernier.

D’entrée de jeu, le groupe folk a plongé les spectateurs dans une ambiance atmosphérique avec Intuition #1, une chanson aux effets sonores planants et surprenants, compte tenu de la présence des instruments à cordes. Magnifique chanson tirée du troisième album du groupe Astronomie.

Les six musiciens, Stéphane Lafleur, Nicolas Moussette, Benoît Rocheleau, Mathieu Charbonneau, Joël Vaudreuil et Simon Trottier, ont ainsi interprété près d’une dizaine de titres de leur opus paru en 2012, dont évidemment la populaire chanson La journée qui s’en vient est flambant neuve.

Avec cet album, classé comme l’un des meilleurs de l’année 2012, le groupe se distance un peu du style country qui avait imprégné les deux disques précédents. On y retrouve des envolées musicales nettement plus aériennes et des textes teintés d’une certaine poésie, que l’on a pu découvrir en écoutant Défrichage, Apprivoiser les avions, Les oiseaux faussent aussi, Veiller le feu et Deux colleys.

Le groupe est toutefois revenu à ses premières amours en entremêlant ici et là quelques titres lo‑fi country, pour le plus grand plaisir des amateurs de slide guitar: En attendant que ça paie, Apaiser le singe, Dans la nature, Flammes de feu, Faire l’étoile et caler quand même.

De son mini‑album lancé en janvier 2013, Avec pas d’casques a présenté quelques pièces: Dommage que tu sois pris, Nouveaux paysages, Walkie‑Talkie, Joël te fait dire et Dommage que tu sois pris, j’embrasse mieux que personne.

Après cette vingtaine de titres interprétés en 90 minutes, sans pause pour interrompre le rythme, les spectateurs ont eu droit à une version personnalisée de Carol, de Johnny Cash, et à La déprime, chanson écrite par Stéphane Lafleur pour Les sœurs Boulay.

À observer l’écoute attentive et silencieuse des gens assis dans la petite salle-cabaret de l’église, tout comme leurs rires provoqués par les commentaires sans prétention de Stéphane Lafleur, on peut en conclure que la formation Avec pas d’casques s’est gagné de nouveaux adeptes dans les Basses-Laurentides.