«Ce sont les trois éléments que je recherche toujours dans un livre», dit-elle, ajoutant qu’elle affectionne également la concision et l’action, au détriment des descriptions-fleuves qui ont tendance à l’ennuyer.
D’ailleurs, ça se voit dès les première pages d’un bouquin qui en compte 213, alors que son style télégraphique et ses phrases courtes imposent un rythme de lecture qui nous amène rapidement à une première scène érotique.
Elles se multiplieront tout au long de ce roman qui met en scène un couple, Élisabeth et Félix, follement amoureux, sexuellement épanoui, dont le bonheur est assombri par un seul nuage : leur incapacité à concevoir un enfant.
Deux histoires, deux époques
Obsédée par ce désir inassouvi, la jeune femme finira par consulter une voyante (un peu sorcière), qui établira que la responsabilité incombe à une ancêtre anglaise du XIXe siècle (une aristocrate prénommée Elizabeth, avec un «z»). Cette ancêtre à la sexualité refoulée n’ayant pas eu d’enfant elle non plus, il semble que cette branche brisée de l’arbre généalogique soit la cause du drame vécu par Élisabeth (avec un «s»).
Au moyen d’une potion concoctée par la voyante, cette dernière arrivera donc, par les canaux du sommeil et du rêve, à entrer en contact avec son aïeule. Elle tentera alors de tirer quelques ficelles (à vous de découvrir lesquelles) et de forcer le destin.
Ce sont donc deux histoires qui nous sont racontées, dans Un futur passé, et la narration y est multiple, les deux femmes s’exprimant tour à tour au «je», tout comme Félix et Anthony, les conjoints des deux héroïnes, à certains moments.
«La difficulté aura été de rendre ça tout à fait clair pour le lecteur», exprime l’auteure, qui a trouvé la solution en indiquant, à chaque début de chapitre, à quelle époque on se retrouve.
Un deuxième tome en cogitation
Écrit intensément en deux mois, Un futur passé sera suivi d’un deuxième tome dont le premier chapitre apparaît à la fin du livre. «Le deuxième est déjà conçu dans ma tête, mais j’attends les commentaires des lecteurs sur le premier avant de l’écrire», dit-elle.
Il semblerait qu’elle devra s’y mettre puisque tous ceux qui ont lu le premier lui en réclament la suite. «Les gens me disent que ça se lit d’une traite et en deux jours», raconte l’auteure, qui pourrait aussi prendre en considération les commentaires de celles (ce sont surtout des lectrices, dit-elle, bien que beaucoup d’hommes ont également aimé) qui aimeraient qu’elle s’attarde aussi à certains détails et qu’elle rehausse le récit de quelques scènes davantage descriptives. «Je n’ai pas étudié pour être auteure. C’est une passion qui s’exprime et qui me fait vivre des choses excitantes. Ça m’apporte beaucoup de fierté, aussi. J’écoute donc les commentaires qu’on me fait. Un jour, je vais m’asseoir et je vais écrire en suivant mon instinct. Une fois le livre écrit, je verrai si je peux ajouter des détails à certains passages.»
Pour en savoir plus sur Arianne Van Moorhem, consultez sa page Facebook «auteure». Vous y apprendrez notamment comment vous procurer son roman.