«C’est avec grande humilité que j’accepte officiellement ce privilège et cette grande responsabilité de diriger les travaux du conseil municipal et les destinées de la ville de Boisbriand à titre de nouvelle mairesse», a déclaré la mairesse et chef du Ralliement des citoyens de Boisbriand, Marlene Cordato. Après avoir remercié la population qui a exercé son droit de vote, elle a déclaré qu’elle allait respecter intégralement, sereinement et démocratiquement cette décision. Durant son discours, elle a dit vouloir mettre son engagement au service de la population, en compagnie de tous les conseillers élus et les employés municipaux.
«Nous allons travailler à donner à Boisbriand une véritable démocratie municipale, a-t-elle poursuivi. Les membres de ce conseil seront responsables et imputables. Mon approche en sera une d’ouverture et d’écoute, comme je m’y étais engagée. Mon conseil et moi nous rendrons dignes de la confiance que les citoyens ont placée en nous.»
À ce sujet, elle a une fois de plus tendu la main aux quatre conseillers qui forment l’opposition à Boisbriand, estimant le défi de taille. «La population les a aussi entendus déclarer haut et fort vouloir défendre les intérêts de la population, dit-elle. Je les invite à le faire de façon constructive et positive.»
«Tout au long de la campagne, nous avons préconisé le changement, et le moment est venu de mettre sur pied une administration municipale nouvelle, exemplaire, rigoureuse, inspirée et créative», poursuit-elle, affirmant que les membres du conseil seront imputables de leurs décisions.
Pour sa part, le ténor des conseillers municipaux de l’opposition, Gilles Sauriol, dit que la nouvelle mairesse a droit à sa chance, même si l’on sent un certain scepticisme dans ses propos. «Elle connaît les problèmes, il va falloir trouver des solutions. C’est quelque chose de lourd, le pouvoir. Maintenant, il faut qu’elle l’exerce», a-t-il dit. Pour sa part, il affirme être redevable seulement aux citoyens.
En fin de cérémonie, le directeur général, Michel Lacasse, a rappelé que Boisbriand avait obtenu, en 2002, le statut de Ville de l’année. «Nous voulons travailler à redonner à Boisbriand ses lettres de noblesse», a-t-il dit.
Au moment de publier ces lignes, les réunions préparatoires en vue de la première séance du conseil municipal ont déjà été tenues, et elles ont servi à préparer le discours sur la situation financière de la Ville, qui sera lu le 17 novembre prochain, en assemblée publique.