Sa requête auprès du ministère des Affaires municipales (MAMROT) a en effet été jugée irrecevable puisque la Loi sur l’éthique et la déontologie en matière municipale, à laquelle il se référait, a été adoptée en 2010, soit un an après les faits reprochés au conseiller Thifault. Ce dernier peut ainsi demeurer en poste et poursuivre ses activités sur les comités auxquels il est assigné.
C’est du moins ce que le citoyen Marotte est venu expliquer lors de la séance du conseil municipal du 2 juillet dernier.
Rappelons que M. Marotte avait déposé une plainte auprès du MAMROT, le 4 juin dernier, afin que Patrick Thifault soit démis de ses fonctions de conseiller municipal. Il espérait que le MAMROT intervienne dans cette affaire et force la démission du conseiller. Dans sa plainte, M. Marotte faisait valoir que M. Thifault contrevenait aux règles d’éthique et de déontologie en demeurant en poste sur le conseil municipal.