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Acquisition de DEA et formation en sauvetage

(Photo Yves Déry)

Acquisition de DEA et formation en sauvetage

Publié le 24/03/2009

La Ville de Boisbriand annonce qu’elle a fait l’acquisition de cinq défibrillateurs externes automatiques, communément appelés DEA.

Les DEA sont des appareils portables, de la taille d’une sacoche, qui fonctionnent au moyen d’une batterie et dont le rôle est d’analyser le rythme cardiaque et, si nécessaire, de permettre la délivrance d’une décharge électrique, ou défibrillation, en vue de réanimer les personnes. Le délai entre l’arrêt cardiaque et la défibrillation est un facteur de réussite déterminant dans une tentative de réanimation.

Installés à des endroits stratégiques

Quatre de ces appareils ont été installés dans des bâtiments municipaux: à l’hôtel de ville, au Service des travaux publics, à l’aréna ainsi qu’au centre communautaire. Un cinquième appareil est également installé dans les véhicules du Service de sécurité incendie. Tous les pompiers du Service ont été formés pour l’utilisation du défibrillateur. D’autres employés municipaux ont aussi suivi cette formation.
«L’utilisation de ces défibrillateurs automatiques est d’une simplicité désarmante, de telle sorte que monsieur et madame Tout-le-Monde puissent s’en servir rapidement et efficacement», a expliqué le directeur du Service de sécurité incendie, Christian Grand’Maison. Au cours d’une brève présentation, il nous a été possible de voir la machine à l’œuvre. Elle détaille chacune des étapes à suivre menant au processus de défibrillation d’une personne.
À Boisbriand, il s’agit d’un investissement de près de 10 000 $. «Les gens sont de plus en plus sensibilisés à la réanimation cardio-respiratoire, a expliqué la mairesse Sylvie Saint-Jean, à l’occasion d’un point de presse qui s’est tenu dans les locaux du Service de prévention des incendies. De plus en plus de personnes savent utiliser ce genre d’appareil. Nous considérions donc comme étant prioritaire l’acquisition de ce type d’équipement dans nos édifices municipaux.»

Formations en sauvetage

Par ailleurs, les pompiers du Service de sécurité incendie de la Ville de Boisbriand ont suivi une formation d’une quinzaine d’heures en manœuvres d’urgence et techniques de survie (MUTS), à l’Institut de protection contre les incendies du Québec, une première pour une municipalité québécoise. «Malgré des méthodes et techniques de travail sécuritaires, tous les pompiers font face au danger d’être piégés, emmêlés, perdus ou désorientés lors de combats incendie ou de la recherche de victimes à l’intérieur d’un bâtiment, explique-t-on à la Ville. Quand l’une de ces situations se produit, une action rapide se doit d’être prise.» Les manœuvres pratiquées et les techniques enseignées sont inspirées de faits réels.

Finalement, la Ville annonce que la vingtaine de pompiers du Service de sécurité incendie attitrés à l’équipe de sauvetage en hauteur procèdent à des simulations, dont certaines se sont déroulées à l’usine d’épuration. La caserne de pompiers a aussi été aménagée de manière à permettre aux pompiers de pratiquer régulièrement ces exercices de sauvetage.
«Ces exercices ont pour objectif de maintenir à jour leurs compétences relatives à ce genre d’intervention, indique-t-on. L’expérience a été renouvelée en février, alors que les pompiers ont dû affronter l’obscurité et les rigueurs de l’hiver.»