logo journal nord-info
icon journal
ACEF: 40 ans au service des consommateurs

Deux bénévoles marquants pour les membres de l’ACEF des Basses-Laurentides

ACEF: 40 ans au service des consommateurs

Publié le 07/12/2012

Membres, employés et bénévoles de l’ACEF des Basses-Laurentides se sont réunis au Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville, le 22 novembre dernier, pour souligner le 40e anniversaire de l’organisme qui œuvre depuis juin 1972 à la défense des droits des consommateurs.

L’évènement animé par Sylvie Perron a rassemblé quelque 70 personnes, dont le président de l’Office de la protection du consommateur, Louis Bourgas, qui n’a pas manqué de féliciter les membres de l’organisme et ses bénévoles pour tous leurs efforts déployés au cours des 40 dernières années.

Ce 40e anniversaire a aussi été l’occasion de rendre hommage à deux bénévoles qui quittent l’organisme, après 30 ans d’implication: Jeanne Kimpton et Yves Nantel. Après coup, deux bénévoles actives, Ginette Laverrière et Nathalie Roy, ont livré leur témoignage sur l’apport de l’ACEF dans leur vie.

«Au début, j’avais un peu honte d’aller consulter. Mais, grâce à l’ACEF, mon conjoint et moi avons réussi à sortir du piège de l’endettement», raconte Nathalie Roy, qui donne aujourd’hui des cours sur le budget.

Ginette Laverrière a pour sa part confié avoir beaucoup appris en écoutant les gens parler de leurs problèmes. «Je réalise qu’il y a beaucoup de détresse à cause de l’endettement et de la pauvreté.»

Le vice-président du C. A., Serge Doyon, a ensuite fait un retour sur les dossiers marquants de l’ACEF. D’entrée de jeu, M. Doyon a rappelé que l’OSBL n’était, à ses débuts, qu’une section locale de l’ACEF de Montréal. Elle n’est devenue autonome qu’en 1974, en prenant le nom de l’ACEF Sainte-Thérèse.

En l’espace de trois ans, de nouveaux membres se sont ajoutés, un comptoir alimentaire a été mis sur pied et la base des services essentiels a été définie.

En 1981, l’ACEF Sainte-Thérèse a pris le leadership du dossier de la controversée MIUF, une mousse isolante toxique. «C’était un dossier énorme, a souligné Serge Doyon. Il y a eu beaucoup de luttes politiques et le gouvernement a dû verser 245 M$ aux victimes.»

Quatre ans plus tard, l’ACEF Sainte-Thérèse s’est impliquée dans la dénonciation des publicités ciblant les enfants de moins de 13 ans interdites par l’article 248. Cette lutte s’est rendue jusqu’en Cour suprême, où l’on a jugé qu’il fallait maintenir leur interdiction.

Entre 1984 et 2007, les membres de l’organisme, devenu en 1987 l’ACEF des Basses-Laurentides, se sont impliqués dans une série de revendications auprès d’Hydro-Québec. À l’époque, la société d’État pouvait couper les services d’électricité des mauvais payeurs en pleine période hivernale et prélever son dû sur le chèque d’un bénéficiaire de l’aide sociale.

Les prochaines missions de l’ACEF des Basses-Laurentides? L’encadrement du crédit, le projet 24 et ses modifications à la protection du consommateur et la sensibilisation à la consommation verte.

Après la dégustation du gâteau d’anniversaire, Mme Perron a dévoilé le nouveau site de l’ACEF [www.acefbl.org], en plus de lancer 40 ans, 40 trucs pour économiser, un recueil en petit format dans lequel on peut trouver plein d’astuces économiques, un document disponible au bureau de l’ACEF situé 42B, rue Turgeon, à Sainte-Thérèse.