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À 90 ans, Pauline Cloutier-Chevrier publie un livre

Pauline Cloutier-Chevrier

À 90 ans, Pauline Cloutier-Chevrier publie un livre

Publié le 28/12/2015

Qui vous dit qu'on ne peut réaliser un rêve même à l’âge vénérable de 90 ans? Pauline Cloutier-Chevrier a écrit et publié son livre L’histoire de ma vie – Un doctorat tant désiré que sa fille Lise a édité.

Le lancement a eu lieu le 5 décembre dernier, au Centre communautaire de Rosemère, devant les membres de sa famille, ses nombreux amis, son professeur Donald Lanthier et ses collègues des ateliers d’écriture de l’Université du troisième âge (UTA) de l’Université de Sherbrooke.

Après avoir appris à utiliser un ordinateur, c’est à l’âge de 81 ans qu’elle commence à écrire des récits sur sa vie dans des ateliers d’écriture J’écris ma vie – Histoire de famille donnés par Donald Lanthier, de l’UTA. Ses récits ont été réunis et édités dans un livre qu’elle a offert à son professeur et à sa famille.

Voici ce que M. Lanthier pense de son livre:

«Jolie et en parfaite santé physique et intellectuelle, la mère de quatre enfants, la grand-mère de treize petits-enfants et l’arrière-grand-mère de neuf beaux enfants, dont des jumeaux, retrace fidèlement les étapes marquantes de sa vie. Pourquoi cette grande dame a-t-elle reçu des siens le 26 avril 2015 un doctorat de l’Université de la Vie? Pauline avait le talent pour entreprendre des études supérieures, mais, en ce temps-là, les filles devaient travailler et contribuer au budget de la famille. La secrétaire Pauline Cloutier aura donc travaillé pendant plusieurs années à Hydro-Québec.

Le livre L’histoire de ma vie – Un doctorat tant désiré nous rappelle que cette Montréalaise a connu le krach financier de 1929, les théâtres Plaza et Beaubien, l’admission au cinéma à 0,25 $, les joies du bénévolat, l’arrivée de Maurice Richard, de la télévision, de l’échographie et finalement de l’ordinateur et de l’Internet.

Sa vie se conjugue au présent, au passé et au futur où s’entrecroisent les joies et les peines dont certaines ne peuvent être oubliées: l’année 1949, les nombreuses interventions chirurgicales de son fils Jacquot, la maladie de Pierre et le décès de son mari Jacques.

Un jour, le clan familial agrandi lui demande d’écrire sa vie et pour ce, de s’inscrire à l’Université du troisième âge à l’antenne de la Couronne-Nord. Pauline devient la chouchoute de la classe et à la fois “l’adorable maman” de ses collègues. Comme les autres, elle découvre que le talent ne suffit pas pour écrire. La passion et la volonté s’imposent. Elle réussit très bien. Son autobiographie devient “l’église” du je et du nous.

Le train de son histoire n’est pas encore arrivé au terminus. Pauline Cloutier-Chevrier de Rosemère ne fait pas ses bagages à l’âge de 90 ans. Elle ne range ni ses crayons, ni son ordinateur. Non! Une kyrielle de projets à l’horizon. Ses yeux brillent d’espoir.»