«Cette nouvelle infrastructure va aider à améliorer la qualité de vie des citoyens de Blainville», a lancé d’entrée de jeu le député de Vimont, Vincent Auclair, visiblement fier d’annoncer la contribution du gouvernement du Québec dans ce chantier. Au total: Québec injecte 3,1 M$ dans le cadre de son programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM) alors que Blainville investit un montant de 1 550 000 millions. 
Dans le projet de Blainville, on prévoit la construction d&#8217;une conduite de refoulement des eaux usées d&#8217;une longueur d&#8217;environ 2,5 kilomètres sous le boulevard de la Seigneurie Est ainsi que la mise en place d&#8217;un système de télémétrie pour la gestion des débits. Ces nouvelles composantes permettront d&#8217;acheminer directement les eaux usées arrivant au poste de pompage de la Seigneurie Ouest vers la station d&#8217;épuration de la Régie intermunicipale d&#8217;assainissement des eaux de Blainville et Sainte-Thérèse. 
«Au terme de ces travaux, la municipalité sera dotée d&#8217;infrastructures qui amélioreront la qualité de vie et la santé de la population. L&#8217;ensemble de ces interventions contribuera au mieux-être des citoyens et renforcera le pouvoir d&#8217;attraction de la municipalité», a déclaré le député Vincent Auclair. En plus d’améliorer la qualité de vie des citoyens, ces travaux vont permettre de réduire les débordements des eaux usées vers la rivière des Mille Îles et ainsi protéger l’environnement. 
Pour sa part, le maire de Blainville, François Cantin, a rappelé la nécessité de ces travaux pour la population de Blainville. En effet, ces travaux vont permettre de réduire le trajet des eaux usées à l’intérieur du réseau souterrain de la ville par la construction d’une nouvelle conduite.

4 650 000 $ pour la construction de nouvelles infrastructures d’eaux usées

Terrains de soccer synthétique
La procédure d’enregistrement tenue le 22 juin dernier à propos du règlement portant sur les travaux d’aménagement de terrains synthétiques de soccer-football au parc Jean-Jacques-Rousseau et au parc Régional n’a fait l’objet d’aucune signature d’opposition, le projet est donc accepté d’emblée. 
Mairesse suppléante
La conseillère Christine Beaudette a été désignée pour occuper le poste de mairesse suppléante jusqu’au 2 novembre 2010. 
Habitations sociales
Le conseil municipal a donné son aval à l’acquisition, en faveur de la Ville, d’un lot d’une valeur de 160 000 $ en vue de la construction d’habitations sociales dans la cadre du projet Rosa Blanda. 
Rivière des Mille Îles
La Ville de Boisbriand a signifié son appui au gouvernement du Québec pour l’excavation d’une barrière de roc dans les rapides du Grand-Moulin, à l’entrée de la rivière des Mille Îles et dans le lac des Deux Montagnes en vue de la régulation du débit de la rivière. La Ville appuie d’emblée le mandat de suivi de projet octroyé à la Corporation de mise en valeur de la rivière des Mille Îles. 
Train de banlieue
La Ville de Boisbriand donne son appui au projet de connexion de la ligne de trains de banlieue Blainville–Saint-Jérôme dans le tunnel Mont-Royal. La Ville estime que ce projet est «essentiel pour réduire le temps de parcours de 15 minutes, pour améliorer le niveau de service et accroître la capacité de la ligne». 
Campagne Objectif 10 % -2010
Les conseillers municipaux boisbriannais ont signifié leur appui à la campagne «Objectif 10 % -2010», une campagne de mobilisation des dépanneurs du Canada qui vise à interpeller les députés provinciaux et fédéraux du Québec, de l’Ontario et des provinces de l’Atlantique en vue de réduire à un niveau de 10 % la contrebande de cigarettes. 
Permis de construction
La valeur des permis de construction émis en mai 2010 à Boisbriand s’élève à 551 785 $. Le cumulatif pour l’année 2010 est de 14,88 millions de dollars. 
Desserte en eau potable et égouts sanitaires
La Ville de Boisbriand a annoncé son intention de demander à la Ville de Saint-Eustache la signature d’un protocole d’entente pour l’alimentation en eau potable et l’utilisation des égouts sanitaires pour la desserte du secteur situé le long de la rue Hector-Lanthier. 
Revitalisation
Boisbriand a annoncé le versement d’un total de 20 000 $ de subvention à cinq entreprises du chemin de la Grande-Côte et du chemin de la Rivière-Cachée dans le cadre du programme d’aide financière à l’affichage commercial et communautaire. 
Débats houleux
Après quelques semaines d’accalmie, les débats houleux étaient de retour autour de la table du conseil, la séance de juillet ayant été le théâtre de vifs échanges entre des conseillers municipaux des deux équipes. D’un côté, les conseillers de l’opposition Gilles Sauriol et Mario Lavallée accusent la mairesse Marlene Cordato et son équipe de faire preuve d’arrogance et d’autocongratulation, puis de leur fournir au compte-goutte les informations pour prendre certaines décisions. En contre-attaque, les conseillers Patrick Thifault et Denis Hébert, de l’équipe de la mairesse, ont affirmé n’être pas plus au courant que les autres membres du conseil sur certaines des décisions prises à la Ville. La mairesse a tranché le débat: «Si je comprends bien, tout ce qui est bon vient de l’ancien conseil, et tout ce qui est mauvais

Brèves municipales Boisbriand

Pour l’occasion, M. Bolduc était accompagné par la ministre responsable de la région des Laurentides, Michelle Courchesne, ainsi que par le président-directeur général de l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides, Marc Fortin, du préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville, Paul Larocque et de la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant. Le président et le directeur général du CSSS Thérèse-De Blainville, respectivement Robert Dean et André Poirier complétaient la liste des invités.
C’est donc avec un plaisir apparent que tous ont mis l’accent sur la belle collaboration qui aura prévalue, de part et d’autre, tout au long de la réalisation de ce projet. «L’ouverture de ce nouveau CLSC, c’est l’aboutissement d’un grand rêve qui s’est étalé sur plusieurs années», a d’entrée de jeu signifié M. Poirier. Un rêve qui, rappelons-le, remonte à 1997, alors que les dirigeants du CLSC, situé à l’époque sur la rue Saint-Joseph, songeaient déjà à agrandir le bâtiment. Aujourd’hui, la quasi-totalité des services sont désormais regroupés à l’intérieur d’un même bâtiment de 7 300 mètres carrés, situé au 125, rue Duquet, à Sainte-Thérèse. «Et ce n’est pas fini puisque le bâtiment n’occupe que la moitié du terrain. L’autre moitié attend les projets futurs. On espère évidemment le support du ministre pour la suite», a lancé M. Dean. On se rappellera que les dirigeants avaient déjà manifesté leur désir d’y bâtir un CHSLD, le troisième après les centres d’hébergement Drapeau-Deschambault, à Sainte-Thérèse et Hubert-Maisonneuve, à Rosemère.
Les 3L dans un horizon de 15 ans
Par ailleurs, dans leurs allocutions respectives, les ministres Bolduc et Courchesne, ont beaucoup fait allusion aux besoins de la région des 3L (Laval, Laurentides et Lanaudière). Assez pour comprendre, à tout le moins souhaiter, que cette région, déficitaire dans son ensemble, semble résolument se trouver dans la mire du gouvernement. «Des pas de géant ont été faits dans les 3L depuis 2003 et il en reste beaucoup d’autres à franchir», a statué Mme Courchesne. «Cette région se retrouve aujourd’hui en pénurie de ressources. D’une part parce que le taux démographique y est très élevé, d’autre part parce que nous n’avons pas débloqué les ressources assez rapidement», a renchéri le ministre Bolduc. Ce dernier a cependant insisté sur la volonté politique «extrêmement forte» de son gouvernement d’y augmenter les ressources locales. «On veut développer votre région. C’est d’ailleurs dans les 3L que les investissements du gouvernement en matière de santé seront les plus importants», a-t-il assuré.
M. Bolduc a ensuite fait savoir qu’une planification relativement aux 3L pour les 15 prochaines années était actuellement en cours. L’idée est de rendre les services de santé et services sociaux de première ligne disponibles et accessibles pour chacun des territoires, alors que les soins plus spécialisés, comme la radiothérapie et la cardiologie, seraient centralisés en un seul endroit, dans ce cas précis à Laval, mais disponibles pour l’ensemble de la population des 3L. Selon les projections, la population des 3L se chiffrera à 1,9 million de personnes d’ici 15 ans.