Ce stage d’une durée de 15 semaines a permis aux jeunes infirmières d’évaluer, dans un premier temps, les besoins de la clientèle de l’organisme, puis de développer, en second lieu, des outils qui leur serviront dans le futur. 
En participant aux cuisines collectives, les jeunes femmes se sont penchées sur les divers problèmes rencontrés par les participants. Leur observation a permis l’élaboration d’un livre de recettes pour la clientèle ayant de la difficulté à lire. Le manuel, traduit au moyen de pictogrammes, est facilement accessible et surtout rempli d’astuces de toutes sortes. En parallèle au livre de recettes, une affiche grandeur nature qui permet de mesurer à l’échelle les quantités demandées et qui propose la conversion des poids. 
Les auteurs de Québec dans mon assiette (titre du livre de recettes) ont pensé à tout. Table des matières, les allergies diverses, les repas économiques, sains et faciles à réaliser, les astuces cuisine, les exemples pour les boîtes à lunch (autre que les sandwiches), des recettes pour des personnes ayant des problèmes de cholestérol, d’hypertension, de diabète ou autres, et même quelques idées ou endroits pour faire de l’exercice sans se ruiner. 
Précisons que les recettes proviennent à la fois des participants et des familles immédiates des infirmières. 
Le livre de recettes est disponible par copie électronique et il est offert en deux versions: sans ou avec les pictogrammes. 
Pour renseignements, contactez Hélène Boutin au Centre Regain de vie au 450-437-3136. 
Le Centre Regain de vie
Le Centre Regain de vie est un organisme à but non lucratif qui accueille les familles monoparentales et les personnes seules, hommes et femmes dans le besoin. Le Centre offre des services d’écoute et de support, ce qui permet de briser la solitude. Une multitude d’activités sont offertes aux utilisateurs du Centre, nommément de la relation d’aide, une halte-garderie, une cuisine collective, divers ateliers et conférences, de la croissance personnelle, des activités de loisirs, distribution et dépannage alimentaire, ainsi que des activités de loisirs.

Pour deux raisons. D’abord pour amasser des fonds au profit de la Fondation, ensuite pour sensibiliser les gens à la cause du don d&#8217;organes et à la promotion de la signature de l&#8217;autocollant se trouvant derrière la carte d&#8217;assurance maladie du Québec. La Soirée Poker se déroulera le vendredi 22 mai prochain, à la salle communautaire de Lorraine, au 10, Place Dabo, à compter de 17 h 30. Les parties débuteront quant à elles à 19 h pour se terminer à minuit, avec le couronnement d’un grand gagnant. «Nous espérons que notre activité réunira 200 adeptes de poker», de mentionner la fille de cette dernière, Isabelle Tétreault. La totalité des profits générés par cette soirée soutiendra les activités de la Fondation Diane-Hébert. 
Dans ce qu’il est convenu d’appeler le No-Limit Texas Hold’em Poker, l’activité de financement proposée par la Fondation Diane-Hébert invite les joueurs de poker à participer à la soirée au terme de laquelle 10 joueurs se disputeront une cagnotte de quelque 7 000 $ à 10 000 $. Le coût d’inscription pour la soirée est de 100 $. Mentionnons que chaque joueur débutera la soirée avec 2 000 $ en jetons et que chaque ronde durera 20 minutes. 
Billets en vente aux deux succursales du Salon de coiffure Oasis, au 655, boulevard Curé-Labelle, à Sainte-Rose, Laval et 95, boulevard de Gaulle, à Lorraine, ainsi qu’au bureau de BMI Canada inc., situé au 3437, boulevard Grande-Allée, à Boisbriand. Notez enfin que les joueurs non initiés bénéficieront de deux tables-écoles (incluant jetons et croupiers) afin de se familiariser avec les règles et rudiments du No-Limit Texas Hold’em Poker. 
La mission de la Fondation Diane-Hébert
Créée en 1987, la Fondation Diane-Hébert œuvre auprès des gens en attente d’une greffe, qu’il s’agisse d’une greffe de cœur, poumon(s), foie, pancréas, rein, ou tissus greffables (cornée, peau, os, articulation), ou moelle osseuse. Depuis le décès de Mme Hébert, en juillet 2008, sa fille, Isabelle Tétreault, dirige désormais les destinées de la Fondation. Pour plus de détails, composez le 514-970-1113 ou visitez le site Web de la Fondation au [www.fondationdianehebert.org].

Soirée Poker au profit de la Fondation Diane-Hébert

Sous l’égide du dynamique René Forget, se sont ainsi produits Pascal Barriault et Jean-François Daoust, de même que le très attendu Billy Tellier, pour une soirée placée sous le signe de l’absurde et du stand-up comic. 
Pour cette soirée de clôture, l’animateur René Forget s’est offert trois numéros, plutôt que ses deux habituels tours de parole. Avec habileté, il nous entretient des nombreux désavantages à vivre avec un surplus de poids, sans chercher la pitié. Bien dans sa peau, il affirme que le bonheur est un choix dans ce qui est probablement son meilleur sketch de la saison. À son retour, il s’est métamorphosé en Cyrano des temps modernes, décrivant avec force allitérations et beaucoup de recherche «le cycle de la vie», une lettre de l’alphabet à la fois. Finalement, cet ancien policier puise dans son expérience personnelle pour nous présenter une réflexion plutôt sévère sur le rôle et les méthodes de la police aujourd’hui. 
Premier humoriste à fouler la scène, Pascal Barriault se décrit comme un «ramasse-tout». Sur le plateau jonché de boîtes de carton contenant ses souvenirs, il nous fait découvrir son univers avec un sens de l’absurde indéniable, utilisant la vidéo pour des retours en arrière et des projections dans l’avenir. Pour sa seconde prestation, Pascal Barriault choisit de prêter ses traits à un père de famille anglophone manquant énormément de tact et de finesse quand vient le temps d’annoncer son divorce prochain à son jeune fils. Si ce second numéro présente moins d’originalité que le premier, on s’esclaffe à entendre l’accent impossible du personnage et sa drôle de manière de faire face au problème… C’est ensuite Jean-François Daoust qui prend le relais, reprenant la tradition du stand-up américain. Il commente le quotidien, dénonce les «fausses bonnes idées», exagère, extrapole jusqu’à la limite de l’absurde dans un feu roulant de gags aux dénouements inattendus. 
Billy Tellier, «le clou de finition de la soirée», fait son entrée en scène au son des applaudissements nourris d’une foule bien réchauffée. L’humoriste y va tout de suite d’une chanson à répondre, histoire de s’acoquiner les spectateurs, déjà complices et prêts à rire. Relatant ses débuts dans le monde de l’humour, il nous parle au passage de son enfance et de sa petite taille (cinq pieds et trois pouces, soit «la grandeur d’un pénis d’éléphant en érection»). Très imagés, ses récits s’appuient sur un jeu physique et un visage expressif, de même qu’un très bon sens du punch, du double sens et de l’inattendu. L’œil vif, l’esprit rapide, Billy Tellier déplore la mauvaise utilisation de l’humour dans les publicités, établit des parallèles entre des réalités bien distinctes, critique le système d’éducation et s’exaspère d’une vague de pensée positive. Avec une bonne dose d’autodérision, il raconte son impatience, ses maladresses, prend même la guitare pour nous chanter que «quand on veut, on peut, c’est pas vrai». Sympathique et énergique, à l’image de cette dernière Soirée Mort de rire de la saison.

Le Québec dans mon assiette