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La compagnie Namasty célèbre son troisième anniversaire

Cassandra Villeneuve, fondatrice de Namasty

La compagnie Namasty célèbre son troisième anniversaire

Publié le 05/07/2021

Namasty est arrivé un peu par hasard dans la vie de Cassandra Villeneuve. Trois ans après le début de l’aventure et des milliers de ventes de plus tard, la Mirabelloise est ravie du succès fulgurant que connaît son entreprise, mais surtout du bonheur et du bien-être qu’elle offre à ses nombreux clients.

Namasty est arrivé un peu par hasard dans la vie de Cassandra Villeneuve. Trois ans après le début de l’aventure et des milliers de ventes de plus tard, la Mirabelloise est ravie du succès fulgurant que connaît son entreprise, mais surtout du bonheur et du bien-être qu’elle offre à ses nombreux clients.

Il serait difficile de trouver une personne plus occupée que Cassandra Villeneuve. À 23 ans seulement, elle en est à la dernière année de son doctorat en optométrie à l’Université de Montréal et en parallèle, elle mène une carrière entrepreneuriale déjà bien remplie.

Namasty est une entreprise d’accessoires bien-être qui offre principalement des bijoux, mais aussi des accessoires pour cheveux et de la papeterie. La confection de ces items est basée sur les principes de la lithothérapie, qui encourage le soulagement et le mieux-être par biais de pierres ou de cristaux, et de l’aromathérapie, qui est la diffusion d’arômes et d’odeurs pour susciter des sentiments positifs.

Le fruit du hasard

« Je venais de finir le dernier examen de ma première année d’université en optométrie et je m’en allais prendre le train pour rentrer à la maison, a raconté Cassandra Villeneuve au téléphone. Je reçois alors un courriel qui me dit que j’ai gagné un voyage. J’étais certaine que c’était une attrape. Puis, je reçois un appel pour me féliciter d’avoir gagné une retraite de yoga en Tunisie, mais je ne me rappelais pas de m’être inscrite. Je me suis souvenue plus tard que j’avais commenté une publication Faceboook sans trop m’y attarder qui était en fait un concours. »

Le lendemain, accompagnée de sa mère, elle s’est rendue à Montréal pour signer des papiers et une semaine plus tard, elle s’envolait pour l’Afrique du Nord avec une quinzaine d’inconnus.

Parmi eux se trouvaient une entrepreneure d’une trentaine d’années, qui avait une entreprise de motivation et elle a remarqué que Cassandra portait des bracelets qu’elle avait elle-même confectionnés. Elle les trouvait très jolis et elle lui a demandé si elle avait envie d’en vendre dans sa boutique. « Ça m’a donné le goût. Alors je suis revenue de la Tunisie avec plein d’idées et c’est de là qu’est né Namasty », a souligné celle qui a réussi à s’établir dans près d’une vingtaine de points de vente entre Sainte-Thérèse et Saint-Sauveur, en passant par Saint-Eustache et Blainville.

Un succès né du travail et du plaisir

En plus de gérer ses études et de réussir son stage à la Clinique universitaire de la vision de Montréal, la Mirabelloise s’implique aussi à raison de 15 à 35 heures par semaine dans sa compagnie. Cassandra fait encore toute sa production chez elle, à la main, et elle admet que la dernière année a été assez intense sur le plan des ventes et de la confection : « Les gens ont besoin de trouver des choses pour les aider à se sentir bien et à se rappeler des moments positifs, qui peuvent leur apporter du calme et de la stabilité et c’est ce que j’essaie de faire avec mes produits ». C’est pourquoi sa famille lui est venue en aide au cours des derniers mois pour pouvoir fournir à la demande.

« Ma petite sœur Camille a commencé à m’aider un peu à faire des bracelets, surtout quand j’ai des grosses commandes. Mon autre petite sœur, Laurie, n’aime pas faire des bracelets sauf qu’elle m’aide plutôt en étant la mannequin principale de la compagnie. Donc sur le compte Instagram de la compagnie, c’est en majorité des photos de Laurie. Ensuite, il y a ma mère et ma grand-mère qui aident beaucoup à faire les bracelets. Sauf que c’est toujours moi qui finalise les dernières étapes, qui fait le contrôle de qualité » a-t-elle précisé.

Depuis trois ans, Namasty est parvenu à faire environ 5000 ventes, dont près de 1000 en ligne, sur différentes plateformes, dont le site web de la compagnie. Ces bijoux en pierres semi-précieuses attirent passion et curiosité, mais Cassandra Villeneuve baigne continuellement dans le plaisir : « Je le fais uniquement parce que j’aime ça. À l’université je suis dans un programme assez exigeant, un doctorat en optométrie, et ça demande beaucoup de raisonnement, de structure et d’étude et Namasty est ma manière de me changer les idées et de relaxer. De mettre à part mon côté rationnel et de laisser aller mon côté créatif », a-t-elle conclu.

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