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«Jamais nous n’avons refusé la présence de la TVBL sur le territoire lavallois»

(Photo Yves Déry)

«Jamais nous n’avons refusé la présence de la TVBL sur le territoire lavallois»

Publié le 23/12/2008

La réponse n’a pas tardé chez les membres de la Télévision régionale de Laval (TVRL) accusés par leurs confrères des Basses-Laurentides de vouloir couvrir un territoire déjà occupé par ces derniers.

Il faut se rappeler que la TVRL vient de déposer une licence au CRTC qui lui permettrait de couvrir les municipalités de Laval, Sainte-Thérèse, Oka, Deux-Montagnes, Boisbriand, Saint-Eustache, Blainville, Rosemère, Lorraine et Bois-des-Filion sous prétexte que ces dernières étaient négligées par la Télévision des Basses-Laurentides (voir autre texte).
«Ce que nous voulons offrir à nos auditeurs, c’est la possibilité d’obtenir une offre additionnelle en matière d’information. Une diffusion à plus grande échelle est toujours intéressante, explique Francis Cuggia, le fondateur du TVRL. Il faut savoir que la TVRL a couvert L’Autiste Show et les principales compétitions qui se déroulaient au Parc équestre de Blainville. Ce sont des évènements susceptibles d’intéresser les auditeurs. Par ailleurs, jamais nous n’avons refusé la présence de la Télévision des Basses-Laurentides sur le territoire lavallois. Bien au contraire. D’un côté comme de l’autre, sortir un peu de son territoire pour présenter des évènements qui se déroulent à quelques kilomètres de chez soi est attrayant pour le téléspectateur. Par ailleurs, sachez que notre émission intitulée Noir et Blanc est mise en ondes par la TVBL même si elle provient de Laval.»

Se disant «blessé» que son nom soit associé uniquement à la Télévision régionale de Laval, Francis Cuggia a tenu à préciser ceci: «La TVRL, ce n’est pas que Francis Cuggia. Il y a tout un conseil d’administration derrière elle. Je suis un bénévole, tout simplement, et ce, même si l’on a tenté de prouver que je gagnais 60 000 $ par année ici. Tout ceci est faux. Entièrement. J’ai toutes les preuves pour démontrer le contraire.»

Quant à l’allégation voulant que Vidéotron lui coupe les vivres, Francis Cuggia a démenti les accusations. «Vidéotron souhaite nous rencontrer pour nos heures de diffusion. Nous avons quatre heures d’antenne allouées par semaine et actuellement, nous en diffusons 6 h 30, affirme-t-il. Les gens devront peut-être expliquer leurs ouï-dire.»

Nouvelle chaîne?

Francis Cuggia ne s’en cache pas, il souhaite la création d’un nouveau canal qui fonctionnerait 24 heures sur 24.
«Il y a assez d’évènements régionaux pour qu’une telle chaîne soit créée», de souligner ce dernier.

Avec sept employés et une trentaine de bénévoles, Francis Cuggia compte tirer sa révérence sitôt l’organisme entièrement fonctionnel.

Au moment de mettre sous presse, une invitation formelle avait été envoyée à Francine Beaulieu, de la Fédération des télévisions communautaires, afin de venir voir les installations de la TVRL. Selon M. Cuggia, la rencontre devrait avoir lieu sous peu.