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«C’est une atteinte à la réputation même de Sainte-Thérèse»– Sylvie Surprenant

(Photo Michel Chartrand)

«C’est une atteinte à la réputation même de Sainte-Thérèse»– Sylvie Surprenant

Publié le 27/11/2009

Devant la teneur des allégations d’Annick Hupperetz à son endroit, la mairesse Sylvie Surprenant a tenu à clarifier les faits. «D’abord, je tiens à dire que je n’ai jamais vécu de campagne électorale aussi malsaine que celle du 1er novembre dernier», affirme-t-elle. Une campagne marquée, selon elle, par la désinformation entourant les propos de Mme Hupperetz et sa formation, à la limite du salissage. «C’est une atteinte à la réputation même de Sainte-Thérèse», a-t-elle soufflé.

En outre, Mme Surprenant estime que Mme Hupperetz outrepasse son autorité en se proclamant elle-même et en agissant en tant que chef de l’opposition, une position qui n’existe pas en politique municipale. «Ce n’est aucunement une fonction reconnue et personne ne peut se qualifier en tant que tel», a-t-elle souligné.

Dossiers ciblés

Reprenant un à un les dossiers ciblés par Mme Hupperetz, la mairesse a rappelé que la terre Deschambault n’appartenait pas à la Ville et que, compte tenu de son zonage agricole, tout projet devra nécessairement passer par une consultation publique. Présentement, aucun projet n’est déposé à la Ville.

Quant à l’augmentation du taux d’endettement de la Ville citée par Mme Hupperetz, soit 74,1 %, le chiffre est effectivement juste, sauf qu’il doit au préalable être mis en contexte, dit la mairesse, en prenant en considération les grands projets d’investissement qui ont eu cours à Sainte-Thérèse entre 2000 et 2008, notamment la mise à niveau de l’usine de purification de l’eau (37 millions de dollars répartis entre quatre villes), la construction de la caserne de pompiers (près de 7 millions) et l’agrandissement de la bibliothèque (5,2 millions, dont la moitié provient d’une subvention gouvernementale). Le conseil travaille actuellement à établir un modèle financier pour les cinq prochaines années, lequel prévoira un plafonnement de la croissance de la dette suivi d’une stabilisation de cette dernière.
À savoir si la Ville avait les moyens d’acquérir le 37, rue Turgeon, Mme Surprenant répond oui. «Le bâtiment a été acquis pour 1,9 million de dollars, alors que son évaluation municipale se chiffre à 2,7 millions», a-t-elle souligné. Sans compter que ce bâtiment, qui fera office de «maison du citoyen», représente la pierre angulaire du projet de revitalisation du centre-ville.

Et pour ce qui est de la question entourant le bris à l’usine de purification de l’eau, Mme Surprenant souligne que l’ozoneur défectueux étant sous garantie, des démarches auprès du manufacturier ont déjà été entamées afin de le remplacer. Son bris n’affecte cependant aucunement la bonne marche de l’usine, un deuxième ozoneur étant présentement en opération.

Enfin, en réaction aux propos tenus par Michel Milette à l’effet qu’elle aurait tassé l’électorat du district Ducharme en ne lui confiant que deux commissions, Mme Surprenant rétorque que les nominations demeurent à sa discrétion et qu’en lui confiant ces deux commissions, elle cherche d’abord à s’assurer de sa loyauté envers la Ville avant d’aller plus loin. Elle ajoute également que depuis son assermentation, M. Millette a reçu tous les documents pertinents et a participé à tous les comités pléniers du conseil, qu’il a participé à l’étude budgétaire 2010 et a confirmé ouvertement, comme tous les membres du conseil et en présence des officiers municipaux, son assentiment aux résultats finaux des décisions budgétaires.