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Transport collectif: Hélène Daneault qualifie la situation d’inacceptable

Au moment de la remise du chèque

Transport collectif: Hélène Daneault qualifie la situation d’inacceptable

Publié le 31/08/2012

Quelques jours avant les élections, c’est une Hélène Danault confiante qui a tenu son dernier point de presse abordant la question du transport en commun comme un enjeu majeur. Deux invitées l’accompagnaient, Christiane Demers et Cintia Hudon, qui ont signifié leur appui à la candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Groulx.

C’est en abordant la question du nombre déficitaire de trains, de la voie réservée inexistante, de la gare de Boisbriand, toujours en suspens, ou du prolongement de l’autoroute 19, que la candidate de la CAQ a qualifié la situation d’inacceptable, arguant qu’il n’était pas normal de perdre trois heures de transport par jour pour se rendre au centre-ville et de faire des autoroutes, un stationnement.

«Les trains sont bondés. On devrait être capable d’offrir un meilleur service et des stationnements incitatifs. Tout ce qui manque, c’est une volonté politique», exprime Mme Daneault, ajoutant qu’elle s’investirait dans ce dossier qu’elle juge prioritaire pour la région.

«Trois heures par jour de voyagement pour un travailleur, c’est une perte de temps que les parents pourraient passer avec leurs enfants. Trois heures pendant lesquelles ils pourraient être ensemble et se détendre, pas immobilisés dans le trafic. Les gens ont soif de changement», a-t-elle ajouté avec confiance.

Pour y arriver, Mme Daneault reprend le discours de la CAQ qui affirme qu’un ménage est à faire face à la lourdeur administrative, afin d’obtenir une bureaucratie efficace. Elle ajoute que le sujet du transport est une chasse gardée pour les acteurs actuels, comme l’Agence métropolitaine de transport (AMT), et que le provincial devrait avoir plus d’autorité dans ce dossier.

«Le gouvernement ferme les yeux et nous dit, arrangez-vous pour prendre les décisions. Le provincial devrait prendre sa place et donner des orientations. L’immobilisme fait son affaire. Des fonds sont investis, mais il ne donne pas de vision. Les subventions devraient venir avec des orientations et une obligation de résultat», affirme Mme Daneault, qui défend ces idées avec conviction, sans nécessairement en définir les prémisses à ce moment-ci.

Deux citoyennes accompagnaient Hélène Daneault lors de son dernier point de presse. Christiane Demers et Cintia Hudon ont pris la parole pour témoigner de leur adhésion à ce nouveau parti. «Leur message me parle quand ils annoncent vouloir faire le ménage», affirme Mme Hudon qui se dit prête à un changement, elle qui a toujours voté pour le Parti libéral. «Je crois fort à notre réussite», ajoute Mme Demers.

Une campagne qui va bon train pour Mme Daneault qui avance que la réponse est bonne sur le terrain, que les gens sont prêts au changement. Elle a également profité de l’occasion pour réaffirmer sa position sur la lourdeur du système de santé et de ménage à faire en éducation et l’investissement dans les ressources spécialisées pour supporter les professeurs. Elle a rappelé que la province de Québec est la plus taxée, qu’elle a le droit de s’attendre à des services et que l’argent est mal dépensé.