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Québec solidaire: debout pour la santé et la gratuité scolaire

Québec solidaire: debout pour la santé et la gratuité scolaire

Publié le 23/08/2012

La candidate de Québec solidaire dans Groulx, Sylvie Giguère, réitère la position de son parti sur la gratuité scolaire.

Malgré le vote pour le retour en classe tenu le 14 août dernier, le problème du financement des études post-secondaires demeure entier, exprime-t-elle par voie de communiqué.

Ainsi, la candidate dit constater qu’il s’agit d’une trêve dans le conflit étudiant. «Aucune négociation sérieuse n’a eu lieu entre les associations étudiantes et le gouvernement Charest. Dans les faits, les étudiants retournent en classe sous la menace de la loi 12», dit-elle.

Elle ajoute que les certitudes de plusieurs citoyens face aux coûts que les étudiants doivent assumer pour leur éducation ont été ébranlées. «L’idée de la gratuité a cheminé dans l’esprit de la population. L’élection du 4 septembre est une occasion pour les étudiants et les citoyens de s’exprimer sur la question de la hausse des frais, mais aussi celle de la justice sociale et l’élimination de la corruption du gouvernement», poursuit la candidate.

Québec solidaire prône donc la gratuité scolaire et entend supporter financièrement le système public d’éducation plutôt que de subventionner le système privé et les multinationales.

Santé et les soins à domicile

Pour Sylvie Giguère, la pauvreté des services de santé est une décision politique, pas une fatalité.

Sur le terrain, la candidate dit avoir entendu les citoyens exprimer les difficultés qu’eux-mêmes et leurs proches vivent au quotidien. Telle dame qui soutient sa mère, dont la mobilité réduite et l’état de santé précaire exigent une présence quotidienne : «Imaginez-vous qu’elle n’a pas eu de vrai bain depuis deux ans! On ne peut que la doucher rapidement.»

Tel ce couple formé de deux handicapés qui, malgré une santé relativement stable, n’a pas accès à plusieurs édifices pour ses loisirs et qui de ce fait, vit un isolement.

Et ce quinquagénaire, qui raconte ses tribulations pour obtenir des soins à domicile pour sa mère. Sa conjointe, professionnelle dans le domaine de la santé, dénonce le peu de ressources disponibles pour la population de notre région (qui s’est agrandie rapidement depuis au moins les 15 dernières années et qui vieillit) chose prévisible entre toutes.

«Il est temps que les services de soutien à domicile soient accessibles et étendus à l’ensemble de ceux qui en ont besoin, y compris un meilleur soutien aux proches aidantes et aidants. L’accès à des soins de santé appropriés est un droit universel», exprime Mme Giguère, en citant la Déclaration des droits de l’Homme.

Elle ajoute que, le 4 septembre, il faut aller au-delà du redressement financier, qu’il faut se tenir debout pour des soins de santé et de services sociaux qui répondent aux besoins réels de la population.

«J’entends d’ici la question : avez-vous un arbre à piastres dans votre jardin? Si le Québec a eu à ce jour les moyens d’entretenir les aises de grandes entreprises qui évitent leur responsabilité fiscale et sociale, nous aurons assurément les moyens de reprendre le dessus sur cette situation injustifiée dans une société évoluée comme la nôtre», termine la candidate.