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Bernard Généreux souhaite un gouvernement péquiste majoritaire

À quelques jours du scrutin, Bernard Généreux invite les électeurs à ne pas prendre le risque de diviser le vote et à se donner un gouvernement péquiste majoritaire.

Bernard Généreux souhaite un gouvernement péquiste majoritaire

Publié le 29/08/2012

Alors qu’il amorce les derniers jours d’une campagne électorale particulière, dit-il, marquée par la canicule et le retour des vacanciers, le candidat du Parti québécois (PQ) dans Blainville, Bernard Généreux ne souhaite plus qu’une chose: que son parti forme un gouvernement majoritaire, ce qui permettrait à la région de rattraper les retards accumulés depuis neuf ans.

«Je me ferai porteur des dossiers qui concernent la région et je les défendrai auprès des autorités gouvernementales», a-t-il assuré avant de se permettre une flèche à l’intention de son adversaire, Daniel Ratthé : «Cessons de caqueter sur les dossiers et avançons».

Parmi les engagements de son parti en matière de santé, éducation, famille, développement des régions et ses engagements locaux, M. Généreux a cité, entre autres, le parachèvement de l’autoroute 19, la possibilité pour la ville de Sainte-Anne-des-Plaines d’être desservie par la Sureté du Québec, l’ajout de places en CHSLD sur le territoire de la MRC de Thérèse-de-Blainville et le règlement définitif de l’iniquité interrégionale en matière de santé (réseau et organismes communautaires), engagement, dit-il, «réaffirmé et validé par Pauline Marois».

Souveraineté alimentaire

Insistant sur le fait que la région des Laurentides, et encore plus spécifiquement celle des Basses-Laurentides, en raison de sa hausse démographique constante, vit une grande période de développement «accéléré», le candidat péquiste relève le grand nombre de défis auxquels elle se trouve aujourd’hui confrontée. «Il faut s’occuper de nos personnes âgées, il faut davantage de cliniques médicales et la liste d’attente pour les places en garderie pour les Laurentides a atteint 15 000 noms», énumère-t-il.

Par ailleurs, s’il est élu, M. Généreux compte développer une stratégie de transformation alimentaire dans la région, ce qui contribuerait à augmenter notre autosuffisance de 30 % à 50 %. «Ce serait certainement une valeur ajoutée qui s’inscrirait dans une démarche de souveraineté alimentaire», pointe-t-il. Plusieurs autres enjeux, liés ceux-ci au transport et à la réduction des gaz à effet de serre, demeurent aussi à être traités. «Nous avons un Centre national de transport avancé à Saint-Jérôme. L’opportunité est à portée de main», opine-t-il.

Selon lui, seul le PQ propose une plateforme issue d’un long cheminement et d’un processus de réflexion et de consultation. «C’est d’ailleurs la qualité de la réflexion qui a mené aux propositions qui sont aujourd’hui devant nous», soulève-t-il. Rien à voir, estime-t-il, avec l’improvisation, voire la pensée magique dont fait foi la Coalition Avenir Québec (CAQ). «On ne gère pas un état comme on gère une entreprise. Il y a des limites à prendre tout le monde de front. C’est même potentiellement malsain», a-t-il déclaré.

D’avis que le Québec a besoin d’autre chose que de gérer des crises, M. Généreux insiste sur les bienfaits de la méthode péquiste: le consensus. «C’est peut-être un peu plus long, mais au moins nos engagements sont réalisables», a-t-il terminé.