Intitulée Le tracteur déchaîné, l’édition 2010 de ce défi technologique aura permis à plusieurs élèves du secondaire de défier les lois de la physique avec leur prototype et de remporter des prix. «Pendant l’année scolaire, les participants au Défi génie inventif ont conçu un tracteur se déplaçant sans moteur sur la plus grande distance possible, tout en tirant une chaîne. Leurs tracteurs devaient se déplacer grâce à la force engendrée par l’énergie potentielle gravitationnelle», explique-t-on. 
À l’aide des matériaux les plus divers, les élèves ont ainsi pu appliquer une foule de concepts scientifiques et prouver leur inventivité et leur débrouillardise, une façon à la fois originale et efficace d’appliquer et défier les lois de la physique. 
Lauréats et finale québécoise
Parmi les lauréats de la finale régionale de la Rive-Nord, trois jeunes de l’Académie Sainte-Thérèse se sont distingués, nommément Karl-Émile Corbeil, médaillé d’or et récipiendaire du prix de l’École polytechnique de Montréal (300 $), 1er cycle, pour son tracteur Gravité-Traction, ainsi qu’Ève Caron et Ariel Cawthorn, médaillées d’argent, 1er cycle, pour leur tracteur La déchaine. Notez que Karl-Émile Corbeil représentera la région à la finale québécoise qui se tiendra au Centre des sciences de Montréal, le samedi 5 juin prochain. 
Initié par le Réseau CDLS-CLS, formé par le Conseil de développement du loisir scientifique et les neuf conseils du loisir scientifique régionaux, les finales régionales du Défi génie inventif sont présentes dans toutes les régions du Québec. Celle de la Rive-Nord a été rendue possible grâce au partenariat de l’Académie Sainte-Thérèse, du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation et de l’École Polytechnique.

Trois jeunes de l’Académie Sainte-Thérèse se distinguent

Dans ce cas-ci, outre Roxanne Boulianne, qui guide les jeunes tout au long du processus de création, le comédien Alexandre Morais (Il était une fois dans le trouble) a également été engagé pour jouer avec les jeunes dans la pièce qui sera présentée les 5 et 6 mai prochains. «C’est un concept de création qui permet aux jeunes d’exploiter pour une première fois ou d’approfondir pour les plus expérimentés, les divers aspects de la création d’un spectacle», explique Mme Boulianne, pour qui cette forme d’enseignement s’est avérée une première expérience enrichissante, ne serait-ce que pour sa rencontre avec «de belles personnalités et de belles énergies». 
Les jeunes signent ici un texte les mettant en vedette dans une histoire du genre policier, l’objectif final étant de créer un spectacle de style cabaret dont le scénario met en scène une catastrophe. Mentionnons que l’équipe d’écriture était composée de Sarah-Anne Lecompte, Amélie Fortin, Olivier Desmarais, Daphné Toumbanakis et Myriam Rhéaume. «On envoyait nos textes par courriel à Marianne Moisan pour qu’elle puisse les corriger», explique Sarah-Anne. 
Les représentations
Dans un spectacle où la danse et la musique seront résolument à l’honneur, les jeunes de la troupe Kabaret Katastrophe vous invitent à assister à l’une ou l’autre des représentations prévues les 5 et 6 mai, à 19 h, à l’école secondaire Saint-Gabriel, située au 8, rue Tassé, à Sainte-Thérèse. Les billets pour assister au spectacle sont présentement disponibles auprès des élèves participants ainsi qu’au bureau du technicien en loisirs Robert Ritter, à la salle de jeux, au coût de 10 $ l’unité. Des billets seront également en vente à la porte, le soir même. Pour plus d’information, composez le 450-433-5445, poste 5282 ou visitez le http://sites.cssmi.qc.c.a/activitestgabriel/.

Kabaret Katastrophe: le polar qui danse et qui joue

Il faut savoir que les organisateurs de cette grande soirée musicale ont fait la tournée des écoles de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles et plus précisément d’une quinzaine d’écoles secondaires pour auditionner une cinquantaine d’inscriptions, regroupant quelque deux cents jeunes artistes. 
La participation des adolescents de la région aura donc doublé en trois ans et il semble que la qualité des prestations s’en retrouvera nettement rehaussée. C’est du moins ce que nous constations en écoutant l’excellent Horea Pauna, en slide guitar acoustique, ainsi que le hip-hop d’Alexandre Themens, qui nous disait que «le bonheur joue à cache-cache» dans un flow très bien rythmé. La danse sera bien évidemment parmi les arts de la scène, alors qu’en graphisme, c’est Vincent Cyr qui dessinait le logo du spectacle. 
On verra et entendra donc seize numéros très variés et les adolescents partageront cette scène avec Félix-Antoine Vallières, un jeune auteur, compositeur et interprète affilié à Visionnarts qui nous avait fortement impressionnés, lors du récent spectacle de l’Émergence. Des textes humanistes sur des rythmes influencés par le hip-hop comme le reggae, FAV sera assurément un mentor parfait pour les ados. 
Le prix d’entrée n’est que de 5 $ et on peut se procurer les billets auprès de chacune des maisons des jeunes de la MRC de Thérèse-De Blainville. 
Cette activité est pilotée par le Comité de prévention de la violence, issu du Consortium jeunesse Thérèse-De Blainville, composé d’intervenants locaux préoccupés par la violence chez les moins de 25 ans. 
Il s’agit en fait de représentants des maisons des jeunes, bien évidemment, mais aussi des services policiers, du Centre de santé et de services sociaux, du Centre jeunesse des Laurentides ainsi que le Carrefour jeunesse-emploi, également la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles et finalement l’organisme ACCRO. Cette soirée s’inscrit dans leur plan de stratégies d’interventions concertées auprès des jeunes et leur famille. 
On attend donc de 400 à 500 adolescents à cette soirée qui se veut une action positive, en braquant les arts de la scène contre la violence. «Danser, ça défoule», de témoigner les jeunes participants et sachez, en terminant, que tous les profits seront versés au Comité de prévention de la violence.