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Une soirée sous le signe du développement résidentiel et des communications

Une soirée sous le signe du développement résidentiel et des communications

Publié le 18/02/2009

Évoquant la nécessité de poursuivre son développement résidentiel, la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines vient d’adopter trois mesures en ce sens. «Depuis 2001, la population est passée de 12 908 résidants à 13 412 en 2008, soit une faible augmentation de 504 personnes en huit ans. Nous jugeons que d’autres actions doivent être menées pour attirer ici des entrepreneurs immobiliers et de nouvelles familles», a fait savoir la mairesse Catherine Collin.

Par voie de résolutions, le conseil a donc mandaté la firme Fahey et Associés, pour un montant initial de 12 000 $, afin d’évaluer les possibilités de retourner en zone agricole certains terrains non requis au plan de développement futur de la ville. Du même souffle, le conseil a convenu de désenclaver le secteur des terrains vacants de la zone blanche de la partie urbaine, située à l’arrière de la pharmacie Jean-Coutu, en procédant à l’acquisition du lot en question. Or, pour ce faire, la Ville a résolu de signifier un avis d’expropriation au propriétaire actuel, contre un montant de 78 900 $, soit le prix de l’évaluation municipale.

Deux résolutions auxquelles le conseiller Denys Gagnon s’est opposé, d’avis que la première, en plus d’engendrer d’importants coûts, ne servira au bout du compte qu’à braquer les citoyens, alors que la seconde – avis d’expropriation – relève selon lui d’une mesure extrême et tout à fait inutile à ce stade-ci.

Enfin, une troisième résolution a été adoptée concernant l’imposition d’une réserve pour fins publiques à divers lots dans le but d’en faire l’acquisition, la Ville projetant le développement du secteur situé entre les rues Neuville-en-Ferrain et le boulevard Sainte-Anne.

Services-conseils en communication

Par ailleurs, le conseiller Denys Gagnon s’est également opposé au renouvellement des contrats de la firme Tapage Communication. «Je pense que c’est un service non essentiel pour une petite ville de 13 000 habitants», a-t-il fait valoir. De plus, le fait que les contrats à cette firme soient octroyés sans appel d’offres ne peut, estime-t-il, que semer le doute dans l’esprit des contribuables. «Il me semble qu’on devrait aller en soumission, et ce, même si la loi ne nous y oblige pas. Parce que, autrement, je dirais qu’il y a apparence de conflit d’intérêts», a-t-il avancé. Pour sa défense, la mairesse a signifié que le lien qui unissait la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines à cette firme reposait sur une relation de confiance et que le seul fait d’évoquer une apparence de conflit d’intérêts «nuisait au professionnalisme dont fait preuve cette agence de communication». Quant au processus d’appel d’offres, Mme Collin estime qu’il ne ferait que consommer inutilement temps et énergie.

Mentionnons que les deux résolutions adoptées par le conseil municipal concernent le renouvellement de deux contrats, soit celui de services-conseils en communication stratégique et relations publiques de la firme Tapage Communication pour un montant de 19 100 $, ainsi que la réalisation du bulletin municipal. Les sommes accordées pour ce second mandat se détaillent comme suit: 110 $ par page pour l’infographie et le graphisme; 45 $ la photo pour toute photo nouvelle de la banque d’images; 200 $ pour plus de cinq photos (forfait photo pour chaque bulletin) et 200 $ pour plus de cinq photos (forfait photo pour chaque programmation). Dans les deux cas, les prix affichés pour l’année 2009 sont les mêmes qu’en 2008.