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Un profil économique difficile à dresser

Un profil économique difficile à dresser

Publié le 19/08/2011

Difficile de tracer le portrait de l’agriculture biologique dans les Laurentides. Peu de données sont compilées pour avoir une idée de tout ce que cette production engendre dans la région.

Selon le coordonnateur Relations avec le public et l’industrie du Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV), Yves Gélinas, on peut compter 36 exploitations agricoles destinées à la production végétale et animale, ainsi que 21 érablières certifiées biologiques. Six autres exploitations sont actuellement en précertification, tant en production végétale, animale qu’acéricole. Ces entreprises agricoles sont établies dans 28 municipalités des Laurentides, mais se concentrent principalement dans la région de Mirabel et de Ferme-Neuve.

Toujours selon le CARTV, environ 2 % du territoire laurentien est occupé par l’agriculture biologique par rapport à l’agriculture conventionnelle, ce qui est près de la moyenne québécoise.

«La région se caractérise par des secteurs acéricoles et maraîchers développés. Un peu moins de la moitié des exploitations agricoles ont aussi des activités de transformation à la ferme, précise M. Gélinas. Les productions animales y sont peu présentes. Il y a par exemple une seule entreprise laitière qui détient une certification biologique sur tout son territoire. Le secteur compte aussi des entreprises de transformation, des distributeurs et des commerces au détail qui détiennent une certification biologique.»

Selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le développement du secteur bioalimentaire des Laurentides est stimulé par la proximité du marché de la région de Montréal. «La transformation alimentaire, la valeur ajoutée à la ferme et l’agrotourisme y représentent de réelles occasions de croissance», peut-on lire sur le site Internet du ministère.

Selon les données les plus récentes (2005) publiées par le MAPAQ, le secteur bioalimentaire engendre un produit intérieur brut (PIB) de 740 millions de dollars, soit 5,1 % du PIB bioalimentaire provincial et 5,5 % du PIB de l’ensemble de l’économie des Laurentides.

Le secteur bioalimentaire procure 25 000 emplois, soit 5,6 % des emplois dans ce domaine au Québec, et 10 % des emplois totaux des Laurentides. De ces postes, 2 600 emplois sont en agriculture.