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Un conférencier qui veut rendre les patrons plus humains

(Photo Michel Chartrand)

Un conférencier qui veut rendre les patrons plus humains

Publié le 25/09/2009

À l’occasion de son premier déjeuner-conférence de la nouvelle saison, évènement réunissant plus de 200 personnes, au Chalet des Citoyens de Bois-des-Filion, la Chambre de commerce Bois-des-Filion/Lorraine recevait le conférencier Rémi Tremblay sous le thème Être le leader que je suis. Natif du Saguenay, Rémi Tremblay s’est vu confier, à l’âge de 22 ans, l’implantation d’une filiale québécoise de Addeco, une firme mondiale de recrutement de personnel. Par ses méthodes de gestion et son côté humain dans le monde des affaires, Addeco Québec a remporté énormément de succès et on lui a confié la gestion de l’entreprise au niveau du Canada, avec plus de 11 000 employés.

«Quand on est jeune, on essaie de se conformer pour être apprécié et être aimé. Cependant, se conformer, c’est disparaître, ne plus être soi-même. La seule façon de devenir un meilleur patron, c’est de devenir un meilleur être humain», a avoué d’entrée de jeu le conférencier.

Rémi Tremblay a reçu le titre de Grand bâtisseur du Québec, en 2003, et fut choisi l’un des 120 leaders éthiques dans le monde, par la Chaire de management éthique des HEC. Il est coauteur de deux livres intitulés Découvrez le bonheur au boulot (2000) et Les fous du Roi (2004).

Depuis 2004, il est devenu un conférencier des plus recherchés. Il a choisi de se mettre au service des leaders et de leurs équipes en fondant Esse Leadership. Esse, c’est être en latin. Cette appellation d’entreprise exprime clairement une croyance profonde en l’être humain.
«J’essaie de permettre aux patrons, a-t-il dit, de retrouver la paix intérieure. Être en cohérence avec soi-même, c’est créer un environnement propice à l’accueil de l’autre. Il faut accepter d’être imparfait. Nous avons toujours les talents opposés de nos faiblesses. Au sein d’une entreprise, il faut savoir s’entourer des bonnes personnes pour combler nos faiblesses». Il ajoute: «Être le leader que je suis, c’est avoir des rêves, des valeurs, des talents et des peurs.»

Rémi Tremblay a, entre autres, raconté qu’une employée chez Adecco lui avait dit que son rêve, c’était d’être une humoriste de carrière. Elle a fait les premières parties de ses premières conférences. Elle a été repêchée par le festival Juste pour rire. Il s’agit de Julie Caron, devenue humoriste de grande renommée au Québec.

Rémi Tremblay a également découvert une grande passion pour le silence avec les moines de Saint-Benoît-du-Lac. Il s’est permis de demander aux invités présents devant lui de prendre une minute de silence afin de réfléchir à leur plus grand rêve.
«Il faut mettre un peu plus d’amour dans tous les gestes que vous posez quotidiennement», a terminé le conférencier avant d’offrir une plume à chaque participant, car «lorsqu’elle vole au vent, elle représente la légèreté et la liberté.»

Dans son remerciement au conférencier, le président de la Chambre, Michel Bourgeois, a déclaré avec humour à l’auditoire, qu’il rêvait souvent à la pâtisserie mille-feuilles et qu’il était devenu un imprimeur. Le président en a aussi profité pour annoncer que le prochain déjeuner-conférence aurait lieu le mercredi 21 octobre, au restaurant Francesco, et que le conférencier invité, René Doucet, traiterait d’assurance collective pour les Chambres de commerce du Québec.