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Ray Junior Courtemanche: <em>«La passion, c’est ce qui nous rend forts»</em>

Ray Junior Courtemanche: «Je n’ai jamais connu la peur de tout perdre. Petit

Ray Junior Courtemanche: «La passion, c’est ce qui nous rend forts»

Publié le 06/02/2014

L’histoire de l’entrepreneur Ray Junior Courtemanche, qui est à la barre de plusieurs projets immobiliers dans la région, dont La Cité 7, à Boisbriand, et la Cité de Mirabel, en plus de faire de la course automobile, est celle d’un homme passionné qui est demeuré lui-même.

Il y a de ces histoires de vie qui nous montrent des personnes parties de rien pour créer leur succès. C’est véritablement le cas de Ray Junior Courtemanche. Sa mère a quitté le foyer alors qu’il n’avait que 3 ans. «J’ai été élevé dans un garage, par mon père et les mécanos», dit-il.

Pompiste à 5, 6 et 7 ans, à Montréal, sur la rue Fleury, il a été en contact très tôt avec les voitures. «Je les conduisais à 7 ans. Mon père était pilote de course, alors j’ai aussi été sur les circuits», raconte-t-il en se rappelant les gradins remplis et les courses gagnées par son père. Il ajoute qu’à cette époque, il a commencé à vendre des chandails et que l’argent était séparé à 50 % avec son père. «Pendant qu’ils fêtaient leur victoire, je me servais de l’argent pour aller sur la piste faire du go kart», raconte-t-il.

C’est vers l’âge de 14 ans qu’il commence à offrir ses services de déneigement et de tonte de pelouse. À 16 ans, il obtient son permis de conduire et achète un camion. Tout débute avec sa pelle à neige et sa tondeuse. Il nomme alors son entreprise Bonzaï, en 1986-1987, année où les fameux arbres sont prêtés par le Japon au Jardin botanique de Montréal.

En 1991, l’entreprise a tellement pris d’expansion que Ray Junior Courtemanche achète un terrain et crée le Centre Jardins Bonzaï, à Laval. Il a 21 ans. «La passion, c’est ce qui nous rend forts», glisse-t-il dans la conversation. Il développe l’entreprise et finit par vendre les secteurs d’aménagement paysager à ses chefs d’équipe et garde tout le côté excavation, de même que l’aménagement commercial et industriel. Il cesse le paysagement et vend ses clients jusqu’en 2011. De 2011 à 2013, il vend également tout son équipement d’excavation.

C’est en 2001 qu’en parallèle, il amorce la construction de petits projets immobiliers, et ce, jusqu’en 2008, année où il prend possession d’une partie de la forêt de Lorraine pour y construire des maisons de luxe.

Bien qu’il n’ait jamais eu de partenaires, en 2010, il s’allie avec Danam et ses deux propriétaires pour fonder Construction Danam Bonzaï. Ensemble, ils créent des condos accessibles au look moderne. Cette association rapporte 10 millions en chiffre d’affaires, dès 2011.

Ray Junior Courtemanche s’embarque sérieusement dans la course automobile en 2009, lorsque le circuit NASCAR vient au Canada. Il pense à ce sport pour développer le marketing de ses projets. Il crée alors Bonzaï Racing. Il s’implique aussi dans diverses causes dans la région, alors qu’il offre notamment à des fondations des bourses remportées en courses.

Il travaille actuellement au développement du plus gros projet au Québec sur un même terrain, soit la Cité de Mirabel. Cette dernière englobe du commercial, du commerce de détail et de proximité, des services, de l’industriel léger et de l’habitation. Le projet aura, en bout de ligne, une valeur de 2,5 milliards.