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Quand une petite blague devient l’aventure d’une vie

Photo Benoît Bilodeau – Sylvain Barisselle, président de Jiffy Lube Québec, et sa conjointe Josée Lalande, également sa partenaire d’affaires.

Quand une petite blague devient l’aventure d’une vie

Publié le 29/03/2018

Une petite blague lancée comme ça lors d’une conversation anodine peut parfois être déterminante dans une vie. Ç’a été le cas à tout le moins pour Sylvain Barisselle, président de Jiffy Lube Québec, une entreprise qui compte sept centres de vidange d’huile dans la grande région de Montréal, dont cinq sur la Rive-Nord.

Mécanicien de métier à partir de 1982, puis commis aux pièces et vendeur itinérant sur la route les années suivantes, toujours dans le domaine de l’automobile, Sylvain Barisselle comptait parmi ses clients un propriétaire d’un garage spécialisé dans la vidange d’huile à Saint-Eustache. Un jour, en 1995, à la blague, il demande si le garage en question est à vendre.

«Si tu mets le bon chiffre sur le chèque, oui c’est à vendre, m’a alors répondu mon client», se remémore l’homme d’affaires âgé de 55 ans, né dans le quartier Hochelaga, à Montréal. L’affaire sera conclue l’année suivante.

Et l’aventure débute

Pour Sylvain Barisselle, qui avait effectué en 1990 ses premiers pas dans le monde des affaires en se portant acquéreur de dépanneurs et d’une station d’essence, cette petite blague sera donc marquante, puisqu’elle aura été le point de départ d’une aventure qui se poursuit encore aujourd’hui.

Avec les années, lui et sa conjointe Josée Lalande, sa partenaire d’affaires, ont ainsi ouvert deux autres succursales, une à Terrebonne (en 2004) et une à Sainte-Thérèse (en 2005). L’entreprise prend certes de l’expansion, mais l’excellente réputation de celle-ci fait en sorte que Sylvain Barisselle est approché, en 2011, par Shell Royal Dutch, pour qu’il développe au Québec la bannière Jiffy Lube International. Une entente de 10 ans en ce sens sera signée en 2012. Depuis cette date, des bannières Jiffy Lube ont vu le jour à Anjou (2012), Longueuil (en 2014), Joliette (en 2015) et à la Cité de Mirabel (en 2016).

Ce succès, Sylvain Barisselle ne semble pas s’en étonner outre mesure. Car, aussi loin qu’il se rappelle, le goût de se lancer en affaires sommeillait en lui. «Je le savais que j’étais pour être en affaires un jour. Je ne peux pas l’expliquer, mais c’était en moi», d’indiquer celui qui est connu pour avoir été le président de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) durant l’année 2016-2017, et maintenant président de la section Cité de Mirabel du réseau d’affaires BNI (Business Network International).

Heureux du chemin parcouru

Presque 30 ans ont passé depuis que Sylvain Barisselle est en affaires, et celui-ci se dit heureux du chemin parcouru. «Ma plus grande fierté, je crois, c’est de voir que je fais vivre 60 familles. C’est une grande responsabilité en soi», dit-il, tout en se réjouissant de voir que deux de ses trois enfants, soit son fils Raymond (depuis 2010) et sa fille Joanie (depuis un an), travaillent au sein de l’entreprise.

Adepte des arts martiaux, ceinture noire, 4e dan, en karaté style kyokushin, sport qu’il pratique d’ailleurs toujours, lorsqu’il en a le temps, dans le dojo qu’il a aménagé au siège social de l’entreprise, à Bois-des-Filion, Sylvain Barisselle se voit encore longtemps en affaires. Mais, du même souffle, il reconnaît que l’arrivée d’un premier petit-fils dans la famille fait en sorte que ses priorités vont certainement changer.

«On commence, moi et ma conjointe, à vouloir ralentir le rythme pour justement s’occuper de notre petit-fils, passer du temps avec lui. Ça veut dire essayer de travailler moins d’heures par semaine. Déjà, le lundi, je quitte è 16 h pour aller rejoindre ma femme qui le garde, plutôt que de terminer à 19 h ou 20 h. Ce n’est peut-être pas beaucoup, mais c’est déjà une grande amélioration», lance, en riant, le nouveau grand-papa.

Mais, cela dit, l’heure de la retraite est loin d’avoir sonné pour Sylvain Barisselle. Et ça, ce n’est pas une blague!