La MRC déplore que le projet de politique se traduise par une hausse marquée des contributions des villes, sans qu’il y ait le moindre ajout de services de transport collectif pour la population. « Au bout du compte, les contribuables paieront davantage mais ne bénéficieront pas de nouveaux services. On augmente substantiellement la facture alors que l’offre en transport en commun ne bouge pas : c’est un non-sens», a souligné le préfet de la MRC, Paul Larocque. 
Certaines villes de la MRC verront leur facture augmenter en 2018 de 7%, 8,5% et même jusqu’à 11% par rapport à 2017, et cela malgré les mesures temporaires d’atténuation mises en place par le gouvernement. «Dans 3 ans, ces mesures n’existeront plus et on est en droit de s’inquiéter de l’impact pour les contribuables», a ajouté le préfet.
Avec la politique proposée, les villes de la MRC assumeront dans 3 ans une facture supplémentaire de 1,5 M$, soit 12% de plus en 3 ans, un rythme bien supérieur à une croissance normale des coûts prévus pour cette période. La MRC souligne aussi le fait que les usagers de la couronne nord paient déjà plus cher leur titre de transport lorsqu’ils se dirigent vers la ville centre. 
La MRC de Thérèse-De Blainville demande à l’ARTM de revoir ce projet de politique et de revenir à l’entente conclue en 2010 au sein de la Communauté métropolitaine de Montréal, quant au cadre financier pour le transport collectif. «Il s’agissait d’une entente équitable et satisfaisante pour tous, en respect du principe de l’utilisateur – payeur », de conclure Paul Larocque.

Plusieurs employés et dignitaires étaient présents lors des célébrations, tels la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, et le président-directeur général de Canada Goose, Dani Reiss. Ce dernier se disait heureux de voir la compagnie s’établir en sol laurentien, ce qui, selon lui, contribue à sa mission d’investir dans l’industrie manufacturière de vêtements au Canada.
«Rien ne me rend plus fier que l&#8217;investissement que nous avons effectué pour aider à ramener au Canada la production de vêtements et la création de centaines d&#8217;emplois ici chez nous. Aujourd&#8217;hui, nous exploitons l&#8217;une des infrastructures les plus importantes de son genre au Canada, et nous sommes honorés de maintenant fabriquer nos produits au Québec, une province qui a une solide réputation grâce à son bassin de candidats très qualifiés dans l&#8217;industrie manufacturière de vêtements», de déclarer M. Reiss.
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Une communauté en santé 
De son côté, la mairesse de Boisbriand était satisfaite du choix de Canada Goose de s’établir dans sa ville et de profiter de l’expertise québécoise en matière de production de vêtements.
«Nous sommes au carrefour de trois autoroutes majeures. Nous sommes à proximité de deux aéroports internationaux et près du chemin de fer. Ce sont des atouts majeurs pour le transport de marchandise, mais aussi pour l’exportation des produits. Cette mobilité sera importante pour le recrutement et pour combler les 450 emplois qui seront créés ici. Nous sommes très fiers du développement économique sur notre territoire. Les entreprises établies ici contribuent à la création d’emplois et à la vitalité économique locale et régionale.» de mentionner Mme Cordato, tout en précisant que Boisbriand compte 7 parcs industriels, 850 places d’affaires et 14 000 emplois sur le territoire. «Notre communauté économique est riche en diversité.», de préciser la mairesse.
Une entreprise importante
Notons d’ailleurs que Canada Goose a augmenté le nombre de travailleurs qu’elle emploie par plus de 200 pour cent dans les cinq dernières années. Aussi, l’entreprise embauche 10 pour cent de toute la main-d&#8217;œuvre du domaine de la coupe et de la couture à l’échelle canadienne. «C’est une très belle entreprise, qui est bien connue au Canada et à travers le monde. Je félicite Marlene Cordato pour avoir créé les conditions favorables à la venue de cette grande entreprise», de dire le député de Groulx, Claude Surprenant.
De son côté, la députée de Rivière-des-Mille-Îles, Linda Lapointe, se considérait aussi heureuse de voir Canada Goose investir dans sa localité. «Je suis très heureuse d&#8217;accueillir à Rivière-des-Mille-Îles une entreprise qui rayonne sur la scène internationale. De plus, la nouvelle usine à Boisbriand permettra de créer plusieurs bons emplois dans notre communauté. C&#8217;est une très bonne nouvelle.», de conclure la députée fédérale.

Canada Goose: Une première usine québécoise établie à Boisbriand

Le Regroupement des gens d’affaires de Boisbriand (RGAB) proposait une deuxième mouture de son activité C’est ma tournée et invitait ses membres à visiter quatre restaurants, dans le cadre d’un 5 à 7 prolongé qui se tenait le mercredi 7 juin.
C’était probablement la première journée chaude et ensoleillée de ce printemps morne et gris et ça se reflétait dans l’ambiance, alors que les terrasses du Faubourg Boisbriand accueillaient enfin une clientèle en tenue estivale, souriante et détendue.
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C’est ma tournée… l’Europe
Pour leur part, les membres du RGAB se donnaient rendez-vous au bar à vin gourmand Le Petit Bouchon, point de départ de cette activité appelée C’est ma tournée… l’Europe.
«Nous l’avions fait, l’année passée, et ça avait fait fureur. Les membres aiment cette idée d’un 5 à 7 qui se tient en plusieurs endroits», évoquait la directrice générale du RGAB, Marleen Côté, rappelant du même coup que, lors de la tournée 2016, les membres avaient pu se déplacer dans une carriole tirée par des chevaux.
Cette fois, avec la quarantaine de membres participants, on a pris l’autobus puisque les restaurants figurant sur l’itinéraire n’étaient pas tous situés au Faubourg Boisbriand. «Cette année, la tournée avait pour thème L’Europe et nous voulions cibler des restaurants en conséquence», de poursuivre Mme Côté.
C’est ainsi que le pays d’Emmanuel Macron était représenté par Le Petit Bouchon, un établissement qui sert des vins d’importation privée et des classiques de la gastronomie française.
Le drapeau de chacun des pays «visités» était d’ailleurs bien en vue, alors que la Belgique était la deuxième escale de cette tournée qui s’arrêtait à la Microbrasserie Goudale, où l’on trouve des bières artisanales et naturelles «de haute qualité, non filtrées et sans saveurs artificielles», tel qu’on pouvait le lire sur le carton d’invitation.
Par la suite, on se rendait au restaurant Le Fogo, un établissement qui sert des mets portugais et de la pizza au four à bois. La tournée s’achevait en Italie, alors que le RGAB s’arrêtait au restaurant Vinnie Gambini.
Réseautage
On aura passé environ une heure à chaque endroit, les visiteurs ayant droit à une consommation et des bouchées typiques de la gastronomie des pays visités. «La motivation, derrière tout ça, c’est de faire découvrir ces restaurants à nos membres pour qu’ils deviennent des clients réguliers. En même temps, nous encourageons ces restaurateurs qui sont aussi membres du RGAB. C’est une forme de réseautage», indique Marleen Côté.
La prochaine activité du RGAB se tiendra sur les verts du Club de golf Le Blainvillier, le 15 août, dans le cadre d’un tournoi organisé conjointement avec la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville. Pour en savoir davantage sur les activités de l’organisme, visitez le [www.rgab.ca].

La MRC de Thérèse-De Blainville en désaccord