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L’offre de services municipaux: la priorité des nouveaux acheteurs

(Photo Michel Chartrand)

L’offre de services municipaux: la priorité des nouveaux acheteurs

Publié le 13/08/2010

On ne choisit pas d’habiter dans une ville à la légère. Avant d’acheter une nouvelle résidence et de déménager la petite famille, les nouveaux acheteurs font une démarche personnelle pour connaître leurs goûts et intérêts.

Selon les vendeurs immobiliers des différentes bannières, il semble que l’offre de services municipaux représente la priorité chez les futurs acheteurs. Est-ce que la Ville offre une programmation sportive pour les enfants? Est-ce que l’on retrouve des parcs près de la zone résidentielle? Zoom sur la vente résidentielle dans les Basses-Laurentides.

Avec plus de 22 ans d’expérience dans la vente immobilière dans le secteur, Benoît Éthier, agent de la bannière RE/MAX, a été témoin des changements de goûts et du développement municipal dans les MRC de Thérèse-De Blainville et de Deux-Montagnes. «On est chanceux de travailler dans une région comme la nôtre. On continue de vendre des maisons plus facilement qu’ailleurs dans d’autres secteurs», confie-t-il.

Même observation pour l’agent Michel Saint-Onge, agent affilié sous la bannière des Associés. «J’ai 21 ans d’expérience dans la vente immobilière dans la région. Mes anciens clients reviennent me voir pour acheter une nouvelle maison sur le territoire», explique-t-il.

Portrait des acheteurs

Qui sont les acheteurs qui cherchent des maisons dans les MRC de Deux-Montagnes et de Thérèse-De Blainville? C’est bien connu, les villes du secteur attirent les jeunes familles. Mais est-ce bien l’impression chez les agents immobiliers? «En majorité, les acheteurs en sont à leur deuxième maison. La famille s’est agrandie ou encore le couple fonctionne et les gens habitent ensemble. Ils ont en moyenne entre 35 et 45 ans. Les gens aiment notre région. Souvent, ils veulent rester dans la même ville», observe Benoît Éthier.

«Dans 75 % des cas, ce sont des gens qui viennent de se séparer. Ils cherchent une nouvelle maison pour se reloger dans la même ville pour ne pas trop changer les habitudes des enfants. Il y a aussi les familles reconstituées qui cherchent des maisons. Les acheteurs ont en moyenne entre 30 et 50 ans», précise Michel Saint-Onge.

Des territoires matures

Depuis quelques années, les deux agents observent une hausse des acheteurs provenant de Montréal. Dans la majorité des cas, ces gens quittent la ville pour retrouver une meilleure qualité. Leur priorité est la quantité d’espaces verts, le calme et l’offre de services municipaux. «Les gens posent beaucoup de questions sur l’offre de services municipaux quand c’est le temps de choisir la ville pour habiter. Ils cherchent également des secteurs matures où il y a beaucoup d’arbres», mentionne l’agent des Associés.

«Les gens aiment les arbres, les secteurs où l’on retrouve de la nature et des espaces verts. Ça peut influencer grandement sur le choix d’une résidence», renchérit l’agent de RE/MAX. Parmi les points faibles qui peuvent nuire à la vente d’une maison, sans surprise, la congestion routière revient souvent dans les discussions. «La circulation pour se rendre à Montréal est une priorité. Il y a des gens qui vendent après deux ans parce que le trafic est un irritant», observe Benoît Éthier.

Selon les agents, la moyenne de temps de vente des maisons est de 30 à 60 jours sur le marché. Et le prix des maisons tourne autour de 300 000 $. Les maisons se vendent également beaucoup plus que les condos. «Il y a beaucoup de condos en construction actuellement sur le marché», ont mentionné les deux agents, en émettant certaines réserves.