Chaque époque est connue pour sa technologie : du gourdin préhistorique aux drones lanceurs de bombes, seule la façon a changé. Il en est presque de même pour l’innovation sauf pour un petit secteur, sous-financé, mais qui fait rêver. C’est celui de l’invention.



L’humanité cherchait à s’éclairer le soir, facilement, et les nombreux incendies que les bougies et les lampes à pétrole provoquaient poussaient la recherche, mais les débuts de l’ampoule électrique n’ont pas été sans danger. Ainsi que le laser, inventé sans évaluer les multiples applications qui en découlent. Que dire du téléphone mobile? Depuis l’invention de l’écriture (jusqu’aux médias actuels ), l’automobile ou les congélateurs qui permettent la planification alimentaire, c’est sur l’innovation que l’on compte.



Plusieurs fois dans notre vie, les choses changent, ne serait-ce que la façon de voyager, quand tous les passagers présentent leurs billets de transport sur leurs téléphones. Plus que de nouveaux produits, l’innovation est souvent cette fée qui peut sembler à peine visible, mais qui transforme les réalités. Que ce soit l’utilisation de drones lumineux pour recréer l’entièreté des monuments du monde ou une réalité virtuelle qui nous fait nous déplacer dans le temps et l’espace, elle est souvent plus mystérieuse et peut se cacher derrière des quais de chargement, dans les usines et les entreprises qui décident de devenir plus vertes.



Si, autrefois, tout était contrôlé par des travailleurs, aujourd’hui, des entreprises comme Génik, à Saint-Jérôme propose des systèmes précis pour de lourdes tâches et comblent de nouveaux besoins populaires, comme des caissons de stockage d’énergie électrique ou des pièces automobiles qui viennent en bloc et qui s’installent comme un Lego.



Pour beaucoup, l’innovation en entreprise passe par le passage au numérique, mais pour d’autres, la recherche constante anime leurs trimestres. « Un des enseignements de la science économique, c’est que les principaux moteurs de la croissance sont : l’innovation technologique et le capital humain », selon Debbie Gendron, directrice de l’enseignement et de la recherche à l’Université Laval.



Si, au Québec, nous avons un ministère de l’Économie et de l’Innovation, si tant de programmes incitent les entreprises à innover dans leur secteur, c’est parce que le monde fonctionne désormais à la recherche du moyen le plus efficace et accessible pour faciliter la vie des gens, et ce, dans tous les champs possibles. Si le Québec est si performant en la matière, c’est parce qu’il a décidé de sortir des ornières et de se réinventer, chose plus difficile dans les sociétés millénaires.



Par Laurence Vialle

On entend souvent parler d’innovation en entreprise, bien que cela nous renvoie souvent à des images telles que Lucius Fox travaillant secrètement dans la section recherche et développement des entreprises Wayne, l’innovation en entreprise peut être beaucoup plus simple que cela et très variée.



<h2>Qu’est-ce qu’innover?</h2>



En effet, si l’on applique la définition d’innover que nous propose le dictionnaire Larousse, il s’agit tout bonnement d’ « introduire quelque chose de nouveau pour remplacer quelque chose d&#8217;ancien dans un domaine quelconque ». L’innovation en entreprise c’est donc de changer ses manières de faire, méthodes et approches dans le but d’améliorer la qualité de son travail, des produits et des services offerts ainsi que la relation entre employés, fournisseur ou clients.



<h2>Dans quoi innover au sein de son entreprise?</h2>



Dans le domaine entrepreneurial, nous pourrions diviser l’innovation en trois grandes catégories&nbsp;: l’innovation technologique, marketing et organisationnelle.



La première de ces catégories concerne les nouvelles formes de technologies qui permettront à notre entreprise d’optimiser, par exemple, le rendement de sa production ou même d’offrir un produit mieux adapté à la réalité. La deuxième catégorie renvoie à l’amélioration de ses techniques de vente ou les changements d’approche que l’on peut faire dans le but de mieux communiquer avec sa clientèle. Enfin, la troisième catégorie touche les manières qu’a une entreprise de gérer ses opérations ou les relations entre ses collaborateurs, ses fournisseurs ou ses employés.



<h2>Comment y parvenir?</h2>



Pour innover, il faut d’abord déterminer les défis ou encore les problématiques qui touchent le projet entrepreneurial tout en spécifiant les valeurs de l’entreprise. Il faut ensuite évaluer sa capacité à innover. Le tout devrait se faire en consultant divers acteurs tels que les employés, les fournisseurs et les clients. Enfin, il faut mettre en œuvre ces nouvelles idées, méthodes et approches, tout en faisant un retour sur les réussites et les échecs.



Pour obtenir du support, il est possible pour les PME des Laurentides de profiter de l’expertise de Connexion Laurentides. En entrevue, Pierre-Érick Thibault de Connexion Laurentides décrit l’OSBL pour laquelle il travaille comme un accélérateur vers l’innovation. « On travaille en amont des projets d’innovation. » Lui et ses collègues s’offrent donc pour guider les entreprises vers les ressources et les experts qui leur permettront d’aller de l’avant dans leur projet d’innovation. L’OSBL est aussi en mesure de cartographier les différentes subventions en innovation disponibles au Québec. D’ailleurs, Connexion Laurentides offre une subvention allant jusqu’à 10 000 $ permettant d’étudier les options et la faisabilité des projets d’innovation.







Par Simon Martel

Innover en entreprise : comment y arriver?

La MRC Thérèse-De-Blainville est constituée de sept municipalités&nbsp;: Blainville, Bois-des-Filion, Boisbriand, Lorraine, Rosemère, Sainte-Anne-des-Plaines ainsi que Sainte-Thérèse. Ces sept municipalités comptent, au total, treize parcs industriels. Toutefois, l’activité industrielle est davantage présente à Blainville, Boisbriand, Bois-des-Filion et Sainte-Thérèse. La structure industrielle de la MRC de Thérèse-De-Blainville est principalement articulée autour de deux axes&nbsp;: le secteur secondaire qui est la construction ou la fabrication et le secteur du commerce de détail.



<h2>Un rayonnement local et international</h2>



Ce sont plus de 800&nbsp;entreprises qui occupent les terrains des différents parcs industriels des sept municipalités de la MRC Thérèse-De-Blainville. Steve Mitchell, coordonnateur du service de développement économique et entrepreneurial de la MRC Thérèse-De-Blainville, dit&nbsp;: « Il y a certainement un rayonnement local pour la plupart des entreprises qui se situent dans les parcs industriels, mais il y a aussi un rayonnement à l’international pour certaines de ces entreprises. »



<h2>Des entreprises connues</h2>



Les parcs industriels de la MRC de Thérèse-De-Blainville sont une belle réussite. Plusieurs entreprises connues s’y retrouvent.



Dans le parc industriel de Blainville, on trouve par exemple Brasseurs du Nord, le fabricant de la bière Boréale, le fabricant de charcuterie fine Charcuteries La Tour Eiffel, le fabricant de produits de boulangerie et de pâtisserie La Petite Bretonne.



Dans le parc industriel de Sainte-Thérèse, on y retrouve entre autres Paccar (manufacturier de camions), Commonwealth PLywood (manufacturier de contre-plaqué) et Quadra Plast un important fabricant de profilés de plastiques.



Dans le parc industriel de Boisbriand, on a Kronton Canada (fabricant d’ordinateurs) et Solaris Québec (un des plus importants fabricants de portes et fenêtres en PVC).



Finalement, dans le parc industriel de Bois-des-Filion, on retrouve Groupe ADF (charpentes métalliques) et les sièges sociaux de Club Piscine et Benny (restauration rapide).&nbsp;



<h2>Disponibilités des terrains dans les parcs industriels</h2>



Dès leur arrivée dans la MRC (1950-1960), les parcs industriels ont affiché un taux d’occupation presque complet. Avec le peu de terrains vacants, Steve Mitchell confirme qu’encore aujourd’hui « très peu d’espaces libres sont disponibles pour les entreprises qui souhaiteraient s’y installer ».







Par Kim Desormeaux

L’innovation anime le Québec