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Les marchés publics: une popularité qui ne se dément pas

Les marchés publics: une popularité qui ne se dément pas

Publié le 09/09/2016

Alors que la saison des marchés publics d’été tire doucement à sa fin, les différentes villes et municipalités des Basses-Laurentides qui en comptent un sur leur territoire tracent déjà, pour la plupart, un bilan fort positif, notamment en ce qui a trait à l’achalandage enregistré au fil des semaines. Et cela a été le cas, ici même dans la région immédiate.

En tout, sur un total de 14 marchés publics qu’on retrouvait cet été dans l’ensemble de la région des Laurentides, cinq étaient, en effet, situés dans les Basses-Laurentides, dont à Mirabel, Rosemère et Bois-des-Filion. Les deux autres étaient à Saint-Eustache et Oka.

Une première année concluante à Mirabel

Nouveau venu dans le paysage, le Marché public de Mirabel se tient les vendredis, afin de ne pas entrer directement en compétition avec les autres marchés existants, à proximité du centre culturel Joseph-Savard, dans le secteur de Saint-Janvier, en bordure du boulevard du Curé-Labelle. Une trentaine d’exposants y sont présents chaque semaine, et même ce vendredi 9 septembre, dernière journée de la présente saison.

«Le public était au rendez-vous dès les premières semaines. Une légère baisse a été constatée au moment de la rentrée scolaire, mais le taux de fréquentation est redevenu ce qu’il était par la suite. L’expérience a été plus que concluante et les organisateurs comptent la reconduire l’an prochain», d’indiquer Bernard Poulin, directeur du service des communications de la Ville de Mirabel.

Un dossier à revoir à Rosemère

À Rosemère, c’est dans le stationnement de la bibliothèque municipale H.-J.-Hemens, à la hauteur du 339, chemin de la Grande-Côte, que le marché public opère cet été pour une huitième année. Il se terminera d’ailleurs début octobre. Celui-ci a la particularité cette année d’être géré par un organisme sans but lucratif, L’autre Marché, qui voit à l’ensemble du dossier.

Daniel Grenier, directeur du service des communications de la Ville de Rosemère, reconnaît que le succès n’a pas été présent jusqu’à maintenant, contrairement aux autres années. «Il y a eu moins d’achalandage et moins de participation des marchands, une douzaine tout au plus. Il faut comprendre que les marchés publics se sont multipliés au cours des dernières années. La période de juin à octobre semble un peu longue. C’est un dossier à revoir», de commenter celui-ci, qui ajoute que le Marché de Noël, prévu en décembre, sera maintenu.

Bois-des-Filion fait peau neuve

À Bois-des-Filion, où le Marché des fermiers loge depuis 2015 devant l’église Saint-Maurice, les activités ont pris fin le 28 août dernier. Cette année, une quinzaine de producteurs avaient accepté l’invitation et un plus grand nombre de Filionois y sont allés faire leur tour.

«En 2016, le Marché a fait peau neuve avec une programmation estivale empreinte de dégustations gratuites, de journées thématiques et d’activités de découverte. La programmation 2016 du Marché a attiré de nouveaux visiteurs et la carte fidélité a très bien fonctionné. Nous avons eu en moyenne 400 visiteurs chaque dimanche. Nous croyons qu’en 2017, cela ne fera qu’augmenter!» note Annie Lafrenière, directrice du service de l’édition Web et publications à la Ville de Bois-des-Filion.

C’est clair: il y a toujours de l’engouement pour les marchés publics locaux! Et il est encore temps d’en profiter, alors que le rideau tombera sur les activités du marché de Mirabel, ce vendredi 9 septrembre, de 15 h 30 à 19 h 30 et celui de Rosemère le samedi 1er octobre, à l’occasion des Journées de la culture. Celui-ci se déroule, rappelons-le, les samedis, de 10 h à 14 h.