François Girard, fondateur des IGA Famille Girard et personnalité d’affaires influente dans la région, est décédé le 10 septembre dernier des suites d’un cancer.



« François nous a démontré, jusqu’à la toute fin, quel leader exceptionnel il était », écrit Camille Lépine, directrice du développement des affaires des IGA Famille Girard, sur ses réseaux sociaux.



Généralement reconnu pour son altruisme, son humanisme et son sens inné de l’entreprenariat, M. Girard aura marqué les esprits. Gabriel Rousseau, à qui il a accordé sa confiance pour diriger un supermarché de la chaine Dominion dans les années 1970, se souvient que son ancien gérant de district travaillait à faire reconnaitre les jeunes talents.



« Il nous appelait ses ‘’kids‘’, les jeunes dans la vingtaine », se rappelle-t-il. « François nous faisait confiance et nous supportait. »



<h2>Laisser sa marque</h2>



À 28 ans seulement, François Girard devient responsable de 12 épiceries Dominion en Estrie et au Centre-du-Québec. Au fils des années, ce nombre ne cesse de croitre jusqu’à ce que, en 1983, le gérant fasse un saut dans notre région avec l’acquisition du IGA Boniprix de Bois-des-Filion, auquel il apporte son expérience éprouvée et garante de succès. Les IGA Famille Girard de Terrebonne, Blainville et Saint-Janvier ne tardent pas à ouvrir et celui de Bois-des-Filion se relocalise, dans une entente avec la Ville qui permet d’inaugurer le Chalet des citoyens et la piscine semi-olympique, en 2000. Aujourd’hui, l’entreprise génère plus d’un millier d’emplois dans la région.



Homme très actif et impliqué dans sa communauté, M. Girard s’associe à une multitude d’institutions et d’événements au cours de sa vie, comme la Chambre de commerce de Lorraine, l’Académie Sainte-Thérèse et la Maison des Jeunes et le Gala de soccer de Blainville.



M. Girard laisse dans le deuil son épouse, ses trois enfants et ses six petits-enfants.

Prête à appliquer sa vision au cours des deux prochaines années, Marie-Noëlle Closson-Duquette succède à Martin Breault et accède à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB).



C’est le 1er septembre que les choses se sont officialisées pour l’avocate de profession, qui figure dans les rangs de la CCITB depuis six ans. Il faut dire qu’elle est déjà membre du conseil d’administration et directrice du comité de gouvernance&nbsp;; la nomination s’inscrivait donc, selon elle, dans la suite des choses.



« Je suis vraiment impliquée, depuis plusieurs années, tant à la chambre que dans le milieu communautaire, donc il y avait une certaine continuité, une certaine logique », explique-t-elle.



<h2>Lignes de mire</h2>



D’emblée, la nouvelle présidente sait que l’inclusion et la diversité seront des points à mettre de l’avant, puisque ces valeurs pourraient être, croit-elle, davantage reflétées au sein de la Chambre. Dans le meilleur des mondes, elles seraient considérées au moment d’élaborer le nouveau plan stratégique, afin que l’attribution des permanences et des sièges dans les comités de la CCITB se dote d’une plus grande équité.



« C’est un intérêt que j’ai et une sensibilité que j’ai, donc c’est sûr que ça va teinter ma présidence », affirme Marie-Noëlle Closson-Duquette.



Un meilleur accès au monde des affaires pour les femmes serait aussi primordial, bien qu’elle remarque que de plus en plus de jeunes entrepreneures « prennent leur place ».



« On a des postes clés de leadership dans notre région qui sont maintenant assumés par des femmes, alors je pense que la génération qui s’en vient va prendre encore plus son espace, avance la présidente. Elles sont déjà plus assumées et ont une confiance, je les regarde avec beaucoup d’admiration. »



Au niveau des projets, les Ailes de Blainville et de Saint-Anne-des-Plaines, instaurées lors de la dernière saison, feront l’objet d’une attention particulière au courant des prochains mois.



« On va travailler sur leur consolidation et à bien les intégrer. Ça fait partie de nos priorités pour la prochaine année. »



<h2>Entre le cabinet et la chambre</h2>



Au-delà d’une façon de s’extirper de la routine professionnelle, l’engagement que prend Marie-Noëlle Closson-Duquette auprès de la CCITB lui donne l’occasion de s’investir à plus grande échelle dans la communauté. Les enjeux juridiques qu’elle traite étant plus souvent de l’ordre individuel, une tout autre impression de contribution vient de son interaction avec les centaines de membres du réseau d’affaire de la Chambre.



« Ça me permet d’avoir une vision plus macro et d’être en contact avec différentes personnes de tous acabits, remarque-t-elle. On a un vaste spectre de membres à la Chambre, donc ça me permet aussi de découvrir d’autres secteurs que je connais moins. »



Mère de deux adolescentes, cette implication allait aussi de soi dans l’optique de leur montrer l’exemple ; c’est d’ailleurs sur cette note qu’elle termine l’entrevue avec le Nord Info.



« Tout ça est constamment dans ma tête, d’être un modèle de leadership pour mes filles et qu’elles voient qu’on peut prendre une place intéressante et stratégique. »

Marie-Noëlle Closson-Duquette, présidente de la CCITB.

Marie-Noëlle Closson-Duquette nommée présidente de la CCITB

Depuis plus de 30 ans, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) met de l’avant des exemples de réussite entrepreneuriale lors de son gala provincial.



La catégorie Transfert d’entreprise de l’année célèbre de jeunes entrepreneurs qui ont su démontrer de l’innovation et de la vision dans leur processus de transfert d’entreprise.



<h2>Une relève familiale réussie</h2>



En 1983, Raymond Roussy et Marlène Hudon ont ouvert le premier magasin de la chaîne appelée autrefois « Aubaine Choc » à Dolbeau, dans la région du Lac-Saint-Jean. Mode Choc, qui a débuté dans un modeste commerce de six employés, compte maintenant onze magasins, incluant celui de Sainte-Thérèse, et emploie plus de 600 personnes.



L’entreprise familiale continue son expansion sous la relève de Christel et Jessika Roussy, les filles des fondateurs. C’est dans ce contexte de reprise et d’expansion qu’elles ont été sélectionnées par la RJCCQ.



« Après plus de dix ans de collaboration avec nos parents, fondateurs de notre belle entreprise familiale, nous sommes fières de pouvoir affirmer que la relève de Mode Choc est un succès! Christel et moi désirons conserver les valeurs qui ont mené au succès de l’entreprise, soit le plaisir, l’authenticité et la bienveillance, tout en innovant davantage dans l’aspect humain et commercial », dit Jessika Roussy.

Le fondateur des IGA Famille Girard s’éteint à 83 ans

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