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L’audace de passer à l’action

L’audace de passer à l’action

Publié le 17/01/2019

En 2015, Sylvie Lebreux et son conjoint ont eu un coup de cœur si fort pour la région qu’ils ont décidé de quitter leur Abitibi natale pour s’établir à Blainville. Un choix de vie qui a poussé la femme d’affaires à renouer avec sa passion pour la mode et à se lancer dans le domaine pourtant hautement concurrentiel de la vente au détail.

En 2015, Sylvie Lebreux et son conjoint ont eu un coup de cœur si fort pour la région qu’ils ont décidé de quitter leur Abitibi natale pour s’établir à Blainville. Un choix de vie qui a poussé la femme d’affaires à renouer avec sa passion pour la mode et à se lancer dans le domaine pourtant hautement concurrentiel de la vente au détail.

À peine un an après son arrivée dans les Basses-Laurentides, Mme Lebreux accueillait ses premières clientes dans sa boutique de vêtements pour dames, la Boutique Alliance AL, à Sainte-Thérèse. Un véritable tour de force qui s’explique par sa grande détermination, mais également par son expérience dans le domaine de la mode, elle qui a déjà été propriétaire d’un commerce similaire dans le Nord-du-Québec.

Il ne s’est écoulé pas plus de 15 jours entre le moment où celle-ci a trouvé son local de la rue Saint-Charles et l’ouverture officielle du magasin, le 29 mars 2016. Si tout a pu se faire si rapidement, c’est grâce à ses contacts et à sa bonne connaissance du monde des affaires et du vêtement. «Je l’ai fait vite, mais j’ai une expérience, un vécu.»

Et, il faut le dire, Sylvie Lebreux a cette capacité toute naturelle à mettre les gens en confiance. En trois ans, elle est parvenue à rejoindre les femmes de 35 ans et plus et à se constituer une clientèle fidèle, allant même jusqu’à développer de belles amitiés.

«Je ne viens pas travailler. C’est une passion» , affirme celle qui apprécie autant la mode que le contact avec les gens.

Un projet de vie

Lorsqu’elle a décidé d’aller de l’avant avec son projet d’affaires, Sylvie Lebreux savait dans quoi elle s’embarquait. À sa première année d’activité, elle était seule en boutique. Depuis, elle s’est adjoint les services d’un employé à temps partiel, ce qui lui permet de profiter de quelques moments de repos.

«Être en affaires, ce n’est pas autant un défi que l’acceptation qu’il faut que tu te prives sur bien des choses. Tu ne peux pas compter tes heures et, les premiers temps, tu n’as pas de salaire. Celui qui se lance dans la vente au détail a besoin d’être fort monétairement. Il faut être déterminé et prudent» , prévient-elle.

Si exigeant le métier d’entrepreneur peut-il être, Sylvie Lebreux en retire une grande satisfaction. Elle entrevoit d’ailleurs l’avenir avec optimisme, elle qui est à préparer pour le 1er mars le grand déménagement de sa boutique dans des locaux neufs et plus spacieux, au 200, boulevard Curé-Labelle, toujours à Sainte-Thérèse.