Expert en motivation et en performance, auteur, coach et entrepreneur, Patrick Leroux donne des conférences depuis une vingtaine d’années, aux employés de grandes entreprises ou membres d’associations diverses, particulièrement. C’est alors qu’il n’était âgé que de 17 ans, qu’il se sentait rejeté, allant même jusqu’à penser mettre fin à ses jours, qu’il a découvert cette passion.
«Je me demandais pourquoi certaines personnes avaient plus de succès que d’autres, et ce, tant au niveau de la réussite financière que relationnelle. C’est alors devenu une quête pour moi», a expliqué le conférencier qui s’est donc mis à lire tous les livres de motivation qui lui tombaient sous la main. «J’en ai lus des douzaines et des douzaines», a-t-il poursuivi.
Poussé par cette passion pour l’entrepreneurship qui l’animait, il a, à l’aube de ses 18 ans et inspiré par ses nombreuses lectures, lancé ses propres entreprises, vendant des petites culottes dans un marché aux puces de Carignan, puis de la crème glacée dans les rues de Laval avant d’entrer à l’université. «À l’université, on t’enseigne à travailler pour quelqu’un d’autre, alors que moi, j’avais l’âme d’un entrepreneur. Je n’étais donc pas tout à fait à l’aise, mais j’ai quand même terminé un baccalauréat en marketing.»
S’exprimer en public
Embauché par Coca-Cola au terme de ses études universitaires, entreprise au sein de laquelle il fut promu trois fois plutôt qu’une, le Blainvillois n’y trouvant pas son compte décida de s’inscrire à différents cours afin de parfaire ses qualités d’orateur.
C’est après avoir assisté, à Ottawa, à une conférence de l’une de ses idoles, Antony Robbins, qu’il a finalement su que c’est ce qu’il ferait de sa vie.
«Je suis sorti de là subjugué ! Je n’avais jamais vu autant d’énergie dans une même salle. Avant cette conférence, jamais je n’aurais pu penser devenir conférencier car je pensais qu’il fallait être vieux et avoir les cheveux gris, mais c’est là que tout a changé. Robbins n’avait que 10 ans et demi de plus que moi. Tout était possible. Pourquoi ne pas en faire un métier, me suis-je dit.»
Un an plus tard, alors âgé dans la mi-vingtaine, il donnait sa première conférence.
«Je cassais la glace en demandant aux gens s’ils trouvaient que j’étais trop jeune pour les conseiller en ventes. Ils partaient à rire !»
Un honneur
Quelque 20 années plus tard, voilà que celui qui fut le premier Québécois à obtenir la certification CSP (Certified Speaking Professional) – c’était en 2002 à Orlando, en Floride – fait maintenant partie du Temple de la renommée de l’Association nationale des conférenciers professionnels.
«C’est avec honneur, fierté et humilité que je fais mon entrée dans le Hall of Fame des conférenciers canadiens, a souligné Patrick Leroux lorsqu’on lui a remis sa plaque. C’est l’accomplissement d’une vie. Faire désormais partie de ce groupe prestigieux d’orateurs extraordinaires, dont Jean-Marc Chaput qui fut une inspiration pour moi à mes débuts, me poussera à devenir encore meilleur et offrir davantage de valeur à mes clients.»
Pour en apprendre davantage au sujet de Patrick Leroux, pour lire des commentaires élogieux à son sujet, des critiques dithyrambiques émises par des chefs d’entreprises qui l’ont engagé afin qu’il s’adresse à leurs employés, pour acheter l’un des neuf livres de motivation qu’il a écrits, pour lire son blogue ou encore pour l’écouter donner une conférence, il suffit de visiter le [patrick leroux.com].
Il apparaîtra par ailleurs dans le documentaire «Marchands de bonheur», diffusé le 15 décembre à 20h sur les ondes de TV5.