Accompagné justement ici de Linda Lapointe, celui-ci pourra compter, au sein du nouveau conseil d’administration désormais en place, sur le support de Raphael Abrakian, copropriétaire du restaurant Vinnie Gambini, Martin Bradette, du Groupe Viva, Maude Gauthier, de la Caisses Desjardins Thérèse-de-Blainville, Sylvain Gadoury, Marc-Olivier Gagnon (vice-président), du groupe Proxima, Éric Lannier (secrétaire), de Formatique, François Bertrand (deuxième vice-président), courtier hypothécaire, et Julie Durand, de Fleuriste Victoria.
Aussi, Suzanne Gagnon (absente de notre photo), de la Garderie des Petits apprentis, complètera ce conseil d’administration.
Rappelons que le RGAB a été fondé à l’aube de l’an 2000. Sa mission est, notamment, de faire connaître les gens d’affaires boisbriannais à la population. Renseignements additionnels sur le [<a href="http://rgab.ca">http://rgab.ca</a>].

À l’instar de leurs collègues de l’Ontario, les producteurs agricoles de la région ont voulu rappeler que la gestion de l’offre est un système de production et de mise en marché qui fonctionne sans aucune subvention gouvernementale.
Ils ont aussi mentionné que la gestion de l’offre permet de produire selon les besoins du marché, et sans gaspillage, tout en permettant aux producteurs agricoles, aux transformateurs et aux consommateurs de transiger un prix juste et équitable pour ces produits.
Des chiffres
La pression exercée sur le Canada pour qu’il ouvre ses frontières aux produits agricoles importés est grande, toujours de l’avis des manifestants. Pour Réal Gauthier, président des Producteurs de lait d’Outaouais-Laurentides, «la gestion de l’offre est une très bonne affaire pour l’économie du Québec et celle de nos régions. À elle seule, la production laitière, principale production sous gestion de l’offre en Outaouais-Laurentides, représente 262 fermes, 2 173 emplois agricoles et une production évaluée à 106,8 M$. Au niveau de la transformation, 14 usines emploient 9 587 personnes. Dans l’ensemble, la contribution de la filière laitière d’Outaouais-Laurentides au PIB québécois se chiffre à 987,4 M$». 
Toujours selon M. Gauthier, une ouverture des marchés serait catastrophique pour ce secteur qui ne peut pas concurrencer le climat de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie, pas plus que les subventions américaines. «La gestion de l’offre est le système le plus juste autant pour les producteurs, les transformateurs que les consommateurs et nous n’avons pas les moyens de nous en priver. Le Québec serait particulièrement touché puisque 43 % des revenus agricoles dépendent de la gestion de l’offre», rajoute-t-il.
«Le Canada a signé plusieurs accords en protégeant la gestion de l’offre. Il devra manifester son appui en faveur de la gestion de l’offre dans cette négociation. À ce jour, les réponses obtenues par le parti au pouvoir ne se font pas très rassurantes », de conclure M. Gauthier.
Selon les chiffres de l’UPA Outaouais-Laurentides, on retrouve un total de 262 fermes laitières, ainsi que 31 fermes d’oeufs et de volailles, qui produisent sous gestion de l’offre dans la région d’Outaouais-Laurentides. Juste au Québec, les secteurs laitier et avicole rapportent chaque année près de 8,2 milliards de dollars au PIB, génèrent 92 000 emplois et permettent le versement de 1,38 milliard de dollars en taxes et impôts. Au plan canadien, ils contribuent pour plus de 30 milliards de dollars au PIB et génèrent plus de 300 000 emplois de qualité.
Pour plus d’information, il suffit de consulter le [<a href="http://www.fortsetunis.ca">www.fortsetunis.ca</a>].

Gestion de l’offre: Des producteurs de lait de la région manifestent à Ottawa

Il s&#8217;agit des services d&#8217;avance sur paie ou de prêts rapides, des courtiers en refinancement, des redresseurs financiers, des compagnies de finances, des redresseurs de cote de crédit, des consultants en crédit, prêteurs sur gage ou des bureaux d&#8217;encaissement de chèques.
«Il y a des prêts à court terme dont le taux de crédit peut s&#8217;élever jusqu&#8217;à 600 % par année. C&#8217;est indécent et illégal, sachant que le taux d&#8217;intérêt maximum permis par la loi est de 60 %», de mentionner Jacinthe Nantel, conseillère en consommation à l&#8217;ACEF. En fait, c&#8217;est que toutes sortes de frais sont ajoutés et gonflent la facture.
Quand c&#8217;est trop beau pour être vrai&#8230;
L&#8217;ACEF vous invite à être vigilant face aux promesses des intermédiaires. En réalité, ces services ne sont jamais gratuits, même s&#8217;ils le prétendent parfois. «Ils profitent plutôt des consommateurs qui vivent des situations difficiles, de noter Mme Nantel. De plus, ces intermédiaires qui vous veulent du bien n&#8217;exercent pas une profession réglementée.»
Des solutions pour s&#8217;en sortir
Il existe différentes solutions à l&#8217;endettement. L&#8217;ACEF vous invite à visiter son site internet, au [www.acefbl.org], particulièrement la section <J'ai des dettes>. Vous y trouverez toutes les informations utiles sur la face cachée de chacun des intermédiaires ainsi que sur les différentes solutions à l&#8217;endettement que vous pouvez appliquer par vous-même. Vous pouvez aussi joindre l&#8217;organisme au 450-430-2228.
L’Association coopérative d’économie familiale des Basses-Laurentides est un organisme d’aide, de protection, de représentation et de défense des droits des consommateurs. L’ACEF aide plus précisément les personnes face à leurs différents problèmes de consommation, particulièrement les problèmes financiers.

Étienne L Morin, nouveau président du RGAB